Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Diaspora : le CESOIBD propose un forum des Burkinabè de l’extérieur
18 mars 2015, 12:39, par
Goonga
Exact ! Cette position est profondément mienne. Elle pose le débat sans passion. Au Mali, nous avons longuement discuté du sujet. Lorsque la délégation du Ministre Barry est venue nous rencontrer à Bamako, nous lui avons parlé, sans détour en lui disant que nous ressentions une grosse frustration de savoir que, cette année encore, nous serons privés du droit de vote. Il est de la responsabilité de l’état burkinabè de tout mettre en œuvre pour (re)mettre tous les citoyens dans leurs droits. Qui me dira qu’il est anormal de réclamer son droit et de dire son mécontentement si c’est vraiment ce qu’on ressent. Je crois que personne ! Donc, en bons Burkinabè, nous avons dit, en des termes les plus clairs que nous ne sommes pas contents.
Cependant, nous avons dit au Ministre et en des termes les plus clairs également que nous nous sentons en devoir de faire tout ce que nous pouvons pour accompagner notre pays pour une transition apaisée. C’est un devoir citoyen dont nous nous serions acquittés sans attendre d’être sollicités. La raison de notre position est simple et s’inscrit dans le contexte. D’abord, la transition, malgré ses insuffisances (parce qu’il y en a) est le résultat de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre derniers dans laquelle nous nous reconnaissons totalement. Et puisque nous sommes en période difficile, ce n’est pas en lançant des roquettes lointaines sur la maison mère que nous pourrons contribuer à la stabilité si nécessaire pour foncer tout droit vers l’horizon du bonheur.
Chers compatriotes, évitons de tomber dans un clivage inutile parce qu’une élection pointe à l’horizon. Les troubles peuvent arranger certaines personnes ou certaines positions, mais jamais le pays. Donc chers parents de la grande famille BURKINA, calmons le jeu, menons le débat avec moins d’émotion et tout sera réglé !
Exact ! Cette position est profondément mienne. Elle pose le débat sans passion. Au Mali, nous avons longuement discuté du sujet. Lorsque la délégation du Ministre Barry est venue nous rencontrer à Bamako, nous lui avons parlé, sans détour en lui disant que nous ressentions une grosse frustration de savoir que, cette année encore, nous serons privés du droit de vote. Il est de la responsabilité de l’état burkinabè de tout mettre en œuvre pour (re)mettre tous les citoyens dans leurs droits. Qui me dira qu’il est anormal de réclamer son droit et de dire son mécontentement si c’est vraiment ce qu’on ressent. Je crois que personne ! Donc, en bons Burkinabè, nous avons dit, en des termes les plus clairs que nous ne sommes pas contents.
Cependant, nous avons dit au Ministre et en des termes les plus clairs également que nous nous sentons en devoir de faire tout ce que nous pouvons pour accompagner notre pays pour une transition apaisée. C’est un devoir citoyen dont nous nous serions acquittés sans attendre d’être sollicités. La raison de notre position est simple et s’inscrit dans le contexte. D’abord, la transition, malgré ses insuffisances (parce qu’il y en a) est le résultat de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre derniers dans laquelle nous nous reconnaissons totalement. Et puisque nous sommes en période difficile, ce n’est pas en lançant des roquettes lointaines sur la maison mère que nous pourrons contribuer à la stabilité si nécessaire pour foncer tout droit vers l’horizon du bonheur.
Chers compatriotes, évitons de tomber dans un clivage inutile parce qu’une élection pointe à l’horizon. Les troubles peuvent arranger certaines personnes ou certaines positions, mais jamais le pays. Donc chers parents de la grande famille BURKINA, calmons le jeu, menons le débat avec moins d’émotion et tout sera réglé !