Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Ebola, paludisme, fièvre typhoïde, grippe, dengue : des signes semblables mais distinctifs
19 septembre 2014, 12:09, par
Ne pas amplifier la panique
Un groupe d’étudiants en médecine, stagiaires au CHU Yalgado de Ouagadougou, semblent amplifier inutilement la panique au sein de l’opinion publique sur des mesures de protection contre le virus EBOLA. Ces étudiants par voie de presse, demandent à être dotés de kits de protection (gangs, blouses etc…) pour travailler à l’hôpital. Pour cette requête, ils sautent leur hiérarchie, à savoir les médecins chefs de services, pour exiger de voir directement le directeur du CHU. Une attitude qui va à l’encontre de l’organisation interne de l’administration hospitalière et un mépris des médecins titulaires auprès de qui ils effectuent leurs stages. La gestion de la prévention d’EBOLA est coordonnée par le gouvernement à travers le ministère de la santé sur le territoire national. Au CHU Yalgado, des kits (thermomètres laser, gangs, blouses etc. ) sont mis à la disposition du personnel de santé aux urgences médicales avec un dispositif d’isolement de tout malade suspect qui présente des symptômes d’Ebola à l’instar de pathologies comme des fièvres de paludisme, de typhoïde avec des vomissements. Aucun cas d’EBOLA n’a été signalé au Burkina malgré des signes similaires liés à d’autres maladies et qui ont paniqué les populations à Bobo et Ouagadougou. La profession médicale présente des risques comme pour d’autres métiers. Le personnel de santé doit rester vigilant sans contribuer à amplifier inutilement la psychose au sein de la population sur les questions d’EBOLA. On ne peut pas au stade actuel vêtir tous les agents de santé du Burkina de blouses plastiques et de masques au risque de faire mourir de peur les patients et autres usagers des services médicaux.
Un groupe d’étudiants en médecine, stagiaires au CHU Yalgado de Ouagadougou, semblent amplifier inutilement la panique au sein de l’opinion publique sur des mesures de protection contre le virus EBOLA. Ces étudiants par voie de presse, demandent à être dotés de kits de protection (gangs, blouses etc…) pour travailler à l’hôpital. Pour cette requête, ils sautent leur hiérarchie, à savoir les médecins chefs de services, pour exiger de voir directement le directeur du CHU. Une attitude qui va à l’encontre de l’organisation interne de l’administration hospitalière et un mépris des médecins titulaires auprès de qui ils effectuent leurs stages. La gestion de la prévention d’EBOLA est coordonnée par le gouvernement à travers le ministère de la santé sur le territoire national. Au CHU Yalgado, des kits (thermomètres laser, gangs, blouses etc. ) sont mis à la disposition du personnel de santé aux urgences médicales avec un dispositif d’isolement de tout malade suspect qui présente des symptômes d’Ebola à l’instar de pathologies comme des fièvres de paludisme, de typhoïde avec des vomissements. Aucun cas d’EBOLA n’a été signalé au Burkina malgré des signes similaires liés à d’autres maladies et qui ont paniqué les populations à Bobo et Ouagadougou. La profession médicale présente des risques comme pour d’autres métiers. Le personnel de santé doit rester vigilant sans contribuer à amplifier inutilement la psychose au sein de la population sur les questions d’EBOLA. On ne peut pas au stade actuel vêtir tous les agents de santé du Burkina de blouses plastiques et de masques au risque de faire mourir de peur les patients et autres usagers des services médicaux.