Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « Pour sauver la démocratie, l’UNIR/PS pourrait rentrer dans un gouvernement d’union nationale »
13 septembre 2014, 18:08, par
Marcellin
Très bel interview. Merci de garder cet objectif rappelé dans l’interview "Nous allons remettre en cause ce que M. Blaise Compaoré a construit de mauvais, de satanique et de machiavélique. Aujourd’hui, c’est le gouvernement même qui crie à l’incivisme. Le Burkinabè, tel que le Président Sankara l’a rêvé, en 1983, quand on disait, je suis Burkinabè, je peux taper ma poitrine pour dire : je meurs pour le Burkina Faso. C’est quoi on mettait au-devant ? C’est notre intégrité, l’amour du travail, l’amour entre les hommes. C’est cela qui faisait l’espèce burkinabè, la caractéristique des Burkinabè. Ç’a disparu. En 27 ans, le Président Compaoré a créé un autre prototype de Burkinabè. Ce ne sont pas les échangeurs, le goudron, les immeubles, les infrastructures…qu’on va détruire ; ce n’est pas ça. C’est ce qu’il a semé, qui oppose des Burkinabè, capable d’opposer des membres d’une même famille, capable d’opposer les uns et les autres, de nous conduire à une jeunesse qui ne connaît que la mendicité ; c’est cela qu’il faut détruire. Et créer un homme capable de dire : j’ai des ressources, et que ce que je fais, c’est pour ce pays et pour l’avenir de ce pays. Un pays, ça se construit. Mais, pas sur du sable, il faut des fondements solides, parce que c’est pour des générations."
Très bel interview. Merci de garder cet objectif rappelé dans l’interview "Nous allons remettre en cause ce que M. Blaise Compaoré a construit de mauvais, de satanique et de machiavélique. Aujourd’hui, c’est le gouvernement même qui crie à l’incivisme. Le Burkinabè, tel que le Président Sankara l’a rêvé, en 1983, quand on disait, je suis Burkinabè, je peux taper ma poitrine pour dire : je meurs pour le Burkina Faso. C’est quoi on mettait au-devant ? C’est notre intégrité, l’amour du travail, l’amour entre les hommes. C’est cela qui faisait l’espèce burkinabè, la caractéristique des Burkinabè. Ç’a disparu. En 27 ans, le Président Compaoré a créé un autre prototype de Burkinabè. Ce ne sont pas les échangeurs, le goudron, les immeubles, les infrastructures…qu’on va détruire ; ce n’est pas ça. C’est ce qu’il a semé, qui oppose des Burkinabè, capable d’opposer des membres d’une même famille, capable d’opposer les uns et les autres, de nous conduire à une jeunesse qui ne connaît que la mendicité ; c’est cela qu’il faut détruire. Et créer un homme capable de dire : j’ai des ressources, et que ce que je fais, c’est pour ce pays et pour l’avenir de ce pays. Un pays, ça se construit. Mais, pas sur du sable, il faut des fondements solides, parce que c’est pour des générations."