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Sénat : Blaise Compaoré demande de poursuivre et d’élargir les concertations

7 septembre 2013, 10:50, par africa2

Faire appel au comite de suivi pour fournir un rapport d’étape n’est pas un mal en soit ; encore aurait-il fallut que les résultats de cette interrogation présidentielle engagent des réformes structurelles à la mesure des remèdes attendus du trouble national actuel .nous en sommes loin. Nous avons eu droit à des raccommodements à des soins de première urgence laissant le mal non traité à fond. La voie choisie reflète toute la personnalité du chef de l’état. Gouverner par le jeu perpétuel des alliances construites sur des rapports de force non pour régler les problèmes, mais pour les calmer le temps de se défaire de ces alliances une fois le rapport de force inversé. La situation du moment commande de laisser de côté ces méthodes éculées. Le bras politique du président le CDP est très malade. Malade de ses divisions, malade de l’opération rajeunissement idiot qui a eu pour résultat de jeter dans une opposition de fait des cadres CDP expérimentés argentés connus au dedans comme au dehors du pays ...malade de la suprématie grandissante de à gestion patrimoniale de préférence à celle républicaine .... Le bras militaire également souffrant en raison des conséquences des mutineries en cascade de 2011, du déclin du sens de la discipline, malade de l’affairisme. .....
Si l’on y ajoute les nombreux problèmes sociaux et politique le président du Faso aurait du au moins une fois dans sa vie politique faire le pari de l’audace. Monsieur béjot vous auriez eu lui expliquer que quand dans une démocratie, à crise atteint cette dimension il faut recourir aux grands remèdes. Le mal actuel qui ronge le pays entraine une désaffiliation à la constitution de la part d’un grand nombre de burkinabé. Ce mal affecte le sénat, les prérogatives du président (article 37), la gouvernance politique et sociale du Burkina Faso .... En pareil cas les remèdes de grandes mères ne suffisent pas. Il faut mettre le peuple en situation de se doter de nouvelles règles, de nouveaux organes d’état. Dissolution du gouvernement, de l’assemblée, l’invocation de la constituante qui dissout le sénat, avant de reprendre le travail ... L’international n’y aurait pas trouvé à redire ...en national aucun démocrate n’aurait bronché. Hélas le comite de suivi ne pourra pas calmer la révolte populaire, surtout que le plan médiatique en cours manque de Vigueur, de profondeur, d’attaches dans les couches primaires. Blaise est en train de rater le coche .Dieu fasse qu’il se ressaisisse.


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