Cité universitaire de Kossodo : Des dizaines de véhicules incendiés ou saccagés, des étudiants arrêtés

Mon intervention s’adresse au Directeur du CENOU. Je pense qu’un Chef doit être responsable et éviter d’écouter les dires des gens, nous avons tous passé par ces amphithéâtres de l’UO. Il faut réfléchir avant de poser un acte lorsqu’on est responsable. Pensez vous que vous pouviez retirer par la force les clés des véhicules confisquer par ces étudiants ? Non ! Car vous être conscient qu’aucun étudiant ne cédera dans pareille situation. D’autre part, vous (directeur CENOU) aviez donné un délai aux étudiants (jusqu’au 4 aout 2013) pour quitter les cités. Mais attendez d’abord que ce délai s’épuise d’abord avant d’entamer n’importe quelle activité. Sur le plan juridique Mr le Directeur vous saviez que vous n’aviez pas respecté les closes de votre décision. Là vous êtes déjà fautif. Ensuite, vous saviez que les véhicules dont détiennent ces étudiants n’appartiennent pas tous à l’Etat. Donc il fallait faire beaucoup attention. Voilà ce que vous aviez créé ; plus d’une dizaine de véhicule détruite. Faites simplement une estimation des coûts de ceux-ci, c’est au moins 300 000 000 FCFA perdu et qu’il faudra rembourser, car il ya des véhicules de privées. Tout ceci pour dire, la faute découle d’une incompétence de la part du Directeur du CENOU en termes de responsabilité. C’est l’individu Directeur qui est responsable et non le Président, car le Premier Responsable du pays délègue des pouvoirs aux tiers et ce sont ces derniers qui n’appliquent pas les closes de leur missions. Donc je pense que ce Directeur doit être traduit en justice afin de reparer les dégâts causés. Sinon, les étudiants sont conscients que pendant les vacances les cités doivent être fermées et ils allaient libérer les différents locaux comme ils le font d’habitude. Il suffisait que le Directeur du CENOU se patiente duex ou trois jours de plus seulement et ces derniers allaient quitter d’eux même les cités. En fait, ce sont ceux (étudiants ) qui sont rigoureux dans l’application des textes et des conduites dans les contours universitaires ; donc ils vont pas se faire prendre au piège par leur autorités. Le Directeur du CENOU n’a pas fait preuve de patience, de mise devant les faits à l’égard des étudiants. S’il se patientait et laisser les étudiants désobeir aux règles de conduites à l’égard des œuvres universitaires, là il pouvait avoir du poids devant m^me certains étudiants. Mais hélas.