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Droit de réponse de l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat (ASCE) à Yves Millogo et Jean-Baptiste OUALIAN

13 mai 2013, 21:32, par sikiru

Il me serait fort utile que cet droit réponse de l’ASCE soit plus précis en certains de ses points. En effet, la part des droits d’inscription incriminée provient - elle des seules établissements publics ? ou bien aussi des établissements privés ? Si oui, que l’ASCE explique le bien fondé du principe de tels reversements au ministère étant donné qu’en dehors des frais d’inscription, les établissements (publics et aussi les privés) exigent des parents d’élèves des côtisations d’associations de parents d’élèves (APE) pour combler les déficits de leurs budgets de fonctionnement et même d’investissements et dont semble -t-il, une partie est encore reversée au ministère. De telles côtisations sont-elles justifiées dans le privé ? La mauvaise gestion de ces reversements (frais d’inscription + côtisations APE) date - t-il seulement de la gouvernance de Paré au ministère ? Nous pensons que non. Alors il revient à l’ASCE, pour sa crédibilité d’étendre son audit à la période complète d’institution de ces reversements pour que tous ceux qui ont des comptes à rendre le fassent. Ce ne serait que justice rendu aux pauvres parents d’élèves dont les prêts scolaires durement endurés n’ont pas pour vocation à servir à bâtir des carrières politiques de politiciens sans scrupule.
Aussi, l’ASCE devrait recommander la suppression des côtisations APE dans le privé car les parents d’élèves n’ont pas la vocation d’aider financièrement les fondateurs d’établissement à assurer le bon fonctionnement de leurs écoles (les frais de scolarité étant réputés couvrir en TTC la prise en charge pédagogique correcte de l’élève inscrit)


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