Mutinerie dans des garnisons militaires : Trop, c’est trop !

Encore des militaires qui n’honorent pas le Burkina Faso.
Je condamne de la plus ferme de manière les agissements de ses militaires qui ne sont pas à l’image des hommes intègres dont regorgent encore le Burkina fort heureusement.
Je souhaite que l’Etat prenne enfin ses responsabilités.
On n’a pas besoin d’être devin pour comprendre l’action des militaires :
Gardons en mémoire qu’il n’y a rien qui justifiera la condamnation de ses militaires pas plus que les autres. Nous sommes passé maître dans ses derniers mois à créer des précédents dans notre histoire en rappel :
1) Libération des militaires sans aucune poursuite judiciaire envisageable
2) Indemnisation sauvage des commerçants
3) Augmentation sauvage du salaire des militaires (un soldat de deuxième classe sans diplôme gagne plus qu’un ingénieur sortant (Bac+5)).
Aujourd’hui certain d’entre nous préconise une condamnation de ses militaires ce qui créerait un précédent (la loi de deux poids deux mesures). L’implication des gendarmes vient confirme si besoin il y avait que le problème est loin d’être résolu, et qu’il faut faire très attention aux mesures que nous prenons.
Vous savez ce qui est triste dans cette histoire c’est que ni le chef de l’état ni l’ambitieux premier ministre ne feront pas plus que des discours, pour la simple et bonne raison que l’impunité engendre l’impunité et que le chef de l’Etat en a fait son cheval de bataille pendant plus de 24 ans ( de Thomas Sankara en passant par Guillaume Sessouma et pour terminer par Justin Zongo, la liste est longue).
Le chef de l’Etat est pris dans son propre jeu !
Croyez bien que mon envi ce n’est pas de mettre de l’huile sur le feu, mais je pense que si le chef suprême des armées n’arrive plus à contrôler ses troupes ce qui est le cas. Il est impératif pour nous penser à son changement dans de plus bref délais.
J’en appelle personnellement au président du Faso (facilitateur en Côte d’Ivoire, médiateur dans beaucoup de pays Africain) de prendre ses responsabilités face à l’histoire et donner une chance au Burkina son pays de ne pas sombrer dans un abîme.