Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
50e anniversaire du Burkina Faso : Bobo-Dioulasso, le cinquantenaire et après ?
26 août 2010, 19:44, par
Traoré
Je voudrais ajouter à ce qui a été déjà dit que le problème de Bobo-Dioulasso n’est pas exclusif à Bobo. Souvent j’ai le sentiment que nous faisons des comparaisons entre Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso et Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du pays. Une capitale ne peut guère ressembler à une deuxième ville. Ensuite, nous regrettons beaucoup le passé de nos villes, sans pour autant nous poser la question de savoir : "qu’ai-je fait pour moi-même ? ma famille ? mon village ? ma ville ? ma province ? mon pays ?" L’Etat burkinabè fait très peu d’effort, il est vrai ; mais l’Etat tout seul ne peut nous apporter le bonheur. Les jeunes en image qui prennent le thé vivent chez leurs parents qui se tuent pour les nourrir. Ces parents sont des vendeurs de bouillie, de dolo, des mécaniciens, taximen.... Ils ne vivent pas de plaintes et de discours de révolte, mais à la sueur de leur front. Oui, il est difficile d’avoir du travail aujourd’hui, mais on peut toujours en avoir, en osant inventer son propre avenir. A Bobo, il y a d’énormes possibilités et les jeunes en quête d’un mieux être qui viennent de cette capitale tant méprisé ou des autres contrées de notre pays parviennent à s’en offrir. Peut-être que les yeux des jeunes bobolais sont trop habitués à ces possibilités qu’ils ne les voient plus.
Je voudrais ajouter à ce qui a été déjà dit que le problème de Bobo-Dioulasso n’est pas exclusif à Bobo. Souvent j’ai le sentiment que nous faisons des comparaisons entre Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso et Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du pays. Une capitale ne peut guère ressembler à une deuxième ville. Ensuite, nous regrettons beaucoup le passé de nos villes, sans pour autant nous poser la question de savoir : "qu’ai-je fait pour moi-même ? ma famille ? mon village ? ma ville ? ma province ? mon pays ?" L’Etat burkinabè fait très peu d’effort, il est vrai ; mais l’Etat tout seul ne peut nous apporter le bonheur. Les jeunes en image qui prennent le thé vivent chez leurs parents qui se tuent pour les nourrir. Ces parents sont des vendeurs de bouillie, de dolo, des mécaniciens, taximen.... Ils ne vivent pas de plaintes et de discours de révolte, mais à la sueur de leur front. Oui, il est difficile d’avoir du travail aujourd’hui, mais on peut toujours en avoir, en osant inventer son propre avenir. A Bobo, il y a d’énormes possibilités et les jeunes en quête d’un mieux être qui viennent de cette capitale tant méprisé ou des autres contrées de notre pays parviennent à s’en offrir. Peut-être que les yeux des jeunes bobolais sont trop habitués à ces possibilités qu’ils ne les voient plus.