Alliance de États du Sahel (AES) : Une ambiguïté entre les entités Sahel et Liptako-Gourma
17 avril, 11:11, par
Fanhan Mamadou
L’AES est tout simplement une vue de l’esprit, une entité virtuelle qui ne saurait prospérer à la pratique. En effet, les fonds baptismaux de cette alliance ont été jeté sur des bases émotionnelles excessives et sans réflexions approfondies. Cette alliance contient en elle même les germes de son auto-destruction future. Je suis parfaitement d’accord avec l’auteur quand il s’interroge sur le modèle de leadership que l’alliance mettra en avant pour son fonctionnement. Et même au niveau interne, quel modèle de leadership prévaudra ? Allons nous expérimenter un fédéralisme là où les dirigeants de circonstances tiennent à leurs fauteuils de chefs d’états comme à la prunelle de leurs yeux ?
Au plan purement économique, ces trois (03) pays ont quasiment des productions similaires et il sera difficile pour ces derniers de se fermer à l’extérieur et espérer s’en sortir.
A mon humble avis, le seul mérite du retrait des États de l’AES de la cedeao reste leur mise à l’abri de l’institution sous régional pour avoir une transition sans pression.
L’AES est tout simplement une vue de l’esprit, une entité virtuelle qui ne saurait prospérer à la pratique. En effet, les fonds baptismaux de cette alliance ont été jeté sur des bases émotionnelles excessives et sans réflexions approfondies. Cette alliance contient en elle même les germes de son auto-destruction future. Je suis parfaitement d’accord avec l’auteur quand il s’interroge sur le modèle de leadership que l’alliance mettra en avant pour son fonctionnement. Et même au niveau interne, quel modèle de leadership prévaudra ? Allons nous expérimenter un fédéralisme là où les dirigeants de circonstances tiennent à leurs fauteuils de chefs d’états comme à la prunelle de leurs yeux ?
Au plan purement économique, ces trois (03) pays ont quasiment des productions similaires et il sera difficile pour ces derniers de se fermer à l’extérieur et espérer s’en sortir.
A mon humble avis, le seul mérite du retrait des États de l’AES de la cedeao reste leur mise à l’abri de l’institution sous régional pour avoir une transition sans pression.