Nucléaire : « Les centrales sont construites en fonction des spécificités. Pour les pays du sahel, ce sont des centrales modulaires » (responsables de Rosatom)
2 avril, 07:03, par
pfff
Bonjour,
Sur le principe, il existe des SMR avec de l’eau en cycle fermé, donc sans évaporation. À ce jour, même s’il y a de nombreuses études détaillées, et deux ou trois réacteurs en chantier de par le monde, la seule centrale de ce type a été construite par la Chine (projet TMSR-LF1). La France comme les États-Unis - et même l’Allemagne — y travaillent, mais rien de fonctionnel pour l’heure. La plupart de ces projets imposent un refroidissement par eau (y compris les projets français Nuward et Flexblue)
Il existe aussi des centrales à refroidissement sans eau. Le refroidissement est réalisé soit réalisé par un gaz (Dioxyde de carbone, projet britannique interrompu), soit des sels fondus (nitrate de sodium), ce qui impose un fonctionnement à très haute température. Beaucoup des projets fonctionnant sans eau visent avant tout à se passer de l’uranium. En France, les projets les plus proches de cette philosophie sont les centrales de Super-phoenix/Astrid au plutonium, tous deux interrompus, ainsi que le projet XSMR, au stade de la conception détaillée, comme beaucoup de SMR.)
.
Pour en revenir à la proposition de Rosatom, elle se fera le plus probablement avec un refroidissement à eau, (un réacteur à eau pressurisée assez classique), même s’il existe en Russie un projet à refroidissement au plomb fondu (qui fonctionne au plutonium).
Bonjour,
Sur le principe, il existe des SMR avec de l’eau en cycle fermé, donc sans évaporation. À ce jour, même s’il y a de nombreuses études détaillées, et deux ou trois réacteurs en chantier de par le monde, la seule centrale de ce type a été construite par la Chine (projet TMSR-LF1). La France comme les États-Unis - et même l’Allemagne — y travaillent, mais rien de fonctionnel pour l’heure. La plupart de ces projets imposent un refroidissement par eau (y compris les projets français Nuward et Flexblue)
Il existe aussi des centrales à refroidissement sans eau. Le refroidissement est réalisé soit réalisé par un gaz (Dioxyde de carbone, projet britannique interrompu), soit des sels fondus (nitrate de sodium), ce qui impose un fonctionnement à très haute température. Beaucoup des projets fonctionnant sans eau visent avant tout à se passer de l’uranium. En France, les projets les plus proches de cette philosophie sont les centrales de Super-phoenix/Astrid au plutonium, tous deux interrompus, ainsi que le projet XSMR, au stade de la conception détaillée, comme beaucoup de SMR.)
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Pour en revenir à la proposition de Rosatom, elle se fera le plus probablement avec un refroidissement à eau, (un réacteur à eau pressurisée assez classique), même s’il existe en Russie un projet à refroidissement au plomb fondu (qui fonctionne au plutonium).