La langue maternelle : Un concept difficile à définir dans notre contexte
20 mars, 20:22, par
Bpm
Félicitations pour cette réflexion qui rappelle que l’approche des réalités sociales, certes ne peut être exempte de teinture politique et sentimentale, mais un réalisme élémentaire s’impose. Le français est une langue nationale ou maternelle de fait dans le contexte actuel du Burkina et selon cette logique la durée de la scolarisation primaire peut être réduite à 5 ans pour ces locuteurs qui ont hérité de notre histoire. Réduire le français au seul statut de langue de travail, c’est nier les faits. La langue est un outil dont il faut savoir tirer profit en évitant les fétichismes. Le travail prioritaire à faire sur les langues nationales est d’en faire des objets de recherche au niveau universitaire pour les sauvegarder et avoir des spécialistes pour les utiliser comme disciplines d’enseignement en dehors du "ghetto" du primaire et de l’alphabétisation où elles croupissent. C’est une des leçons à tirer de la non promotion des collèges des collèges multilingues
Nous ne pouvons aller plus loin s’il n’y a pas des sortants des universités avec des diplômes universitaires avec option en langues nationales ( minimum licence). Nous savons que les bonnes intentions sans actions réalistes et adéquates ne produisent pas les résultats attendus. Merci encore de porter la lumière sur la complexité de notre situation linguistique que certains simplifient.
Félicitations pour cette réflexion qui rappelle que l’approche des réalités sociales, certes ne peut être exempte de teinture politique et sentimentale, mais un réalisme élémentaire s’impose. Le français est une langue nationale ou maternelle de fait dans le contexte actuel du Burkina et selon cette logique la durée de la scolarisation primaire peut être réduite à 5 ans pour ces locuteurs qui ont hérité de notre histoire. Réduire le français au seul statut de langue de travail, c’est nier les faits. La langue est un outil dont il faut savoir tirer profit en évitant les fétichismes. Le travail prioritaire à faire sur les langues nationales est d’en faire des objets de recherche au niveau universitaire pour les sauvegarder et avoir des spécialistes pour les utiliser comme disciplines d’enseignement en dehors du "ghetto" du primaire et de l’alphabétisation où elles croupissent. C’est une des leçons à tirer de la non promotion des collèges des collèges multilingues
Nous ne pouvons aller plus loin s’il n’y a pas des sortants des universités avec des diplômes universitaires avec option en langues nationales ( minimum licence). Nous savons que les bonnes intentions sans actions réalistes et adéquates ne produisent pas les résultats attendus. Merci encore de porter la lumière sur la complexité de notre situation linguistique que certains simplifient.