Etat fédéral d’Afrique noire : Le panafricanisme à la lumière de la pensée de Cheikh Anta Diop
13 février, 13:22, par
Essou
Merci pour ce partage de la pensée de ce grand penseur dont les écrits ne sont pas très connus, il serait judicieux de republier sa pensée en des modules ou des tomes digestes permettant une bonne assimilation de la pensée.
Toutefois, il y a lieu de souligner que le fédéralisme n’est pas une approche spécifiquement africaine, il porte les stigmates du néocolonialisme sous la conduite d’une élite intellectuelle avide d’alternative à la colonisation, voire de l’esclavage, pour réclamer les indépendances en Afrique et recréer les grands empires africains voire les grands ensembles historiques.
Si la critique de la gestion de nos états resurgit aujourd’hui, en faisant du fédéralisme, une alternative à la gestion de la cité, il y a lieu de prendre en compte le contexte social, économique et culturel de nos milieux pour comprendre que la modélisation de notre continent est un vrai dilemme que le fédéralisme ne saurait seul résoudre.
C’est donc à juste titre qu’il faudrait un savant dosage des différentes approches, dans une diversité positive sociale, politique, économique et culturelle pour bâtir cette Afrique de demain, forte et prospère.
Merci pour ce partage de la pensée de ce grand penseur dont les écrits ne sont pas très connus, il serait judicieux de republier sa pensée en des modules ou des tomes digestes permettant une bonne assimilation de la pensée.
Toutefois, il y a lieu de souligner que le fédéralisme n’est pas une approche spécifiquement africaine, il porte les stigmates du néocolonialisme sous la conduite d’une élite intellectuelle avide d’alternative à la colonisation, voire de l’esclavage, pour réclamer les indépendances en Afrique et recréer les grands empires africains voire les grands ensembles historiques.
Si la critique de la gestion de nos états resurgit aujourd’hui, en faisant du fédéralisme, une alternative à la gestion de la cité, il y a lieu de prendre en compte le contexte social, économique et culturel de nos milieux pour comprendre que la modélisation de notre continent est un vrai dilemme que le fédéralisme ne saurait seul résoudre.
C’est donc à juste titre qu’il faudrait un savant dosage des différentes approches, dans une diversité positive sociale, politique, économique et culturelle pour bâtir cette Afrique de demain, forte et prospère.