Burkina/Révision constitutionnelle : « La barrière linguistique est un sérieux obstacle au développement », Dr Awa Tiendrébéogo/Sawadogo
18 janvier, 11:15, par
Avicenne
La France avait elle aussi plusieurs « dialectes « que l’on a nommé « patois « et aujourd’hui « langue régionale « comme le provençal, Le Breton, le corse, l’alsacien, la langue d’Oc, la langue d’oïl etc, ces langues sont enseignées dans l’ EN et laissées au choix des parents et des élèves.
C’est le roi François 1er qui impose, par une ordonnance de 1539, le français comme langue nationale en lieu et place du latin ( langue des envahisseurs romains avec la guerre des gaules de Jules César ).
Le but du roi était de créer une nation où d’Est en Ouest, du Nord au sud, tous ses sujets pourraient se comprendre et supprimant le latin qui était la langue des élites.
Si peu de burkinabés maîtrisent correctement la langue française, c’est avant tout car votre éducation nationale ne remplit pas son rôle de fournir, à l’ensemble de ses enfants, le même enseignement de qualité.
Et, enfin je crois que vous avez d’autres chats à fouetter que de vous lancer dans une entreprise aussi hasardeuse ; où vos enfants iront-ils pour faire leurs études supérieures s’ils ne parlent que des langues burkinabés ? Pour l’instant, ils ont tous les pays francophones à leurs choix : il n’y a pas que la France !
Bien à vous tous.
La France avait elle aussi plusieurs « dialectes « que l’on a nommé « patois « et aujourd’hui « langue régionale « comme le provençal, Le Breton, le corse, l’alsacien, la langue d’Oc, la langue d’oïl etc, ces langues sont enseignées dans l’ EN et laissées au choix des parents et des élèves.
C’est le roi François 1er qui impose, par une ordonnance de 1539, le français comme langue nationale en lieu et place du latin ( langue des envahisseurs romains avec la guerre des gaules de Jules César ).
Le but du roi était de créer une nation où d’Est en Ouest, du Nord au sud, tous ses sujets pourraient se comprendre et supprimant le latin qui était la langue des élites.
Si peu de burkinabés maîtrisent correctement la langue française, c’est avant tout car votre éducation nationale ne remplit pas son rôle de fournir, à l’ensemble de ses enfants, le même enseignement de qualité.
Et, enfin je crois que vous avez d’autres chats à fouetter que de vous lancer dans une entreprise aussi hasardeuse ; où vos enfants iront-ils pour faire leurs études supérieures s’ils ne parlent que des langues burkinabés ? Pour l’instant, ils ont tous les pays francophones à leurs choix : il n’y a pas que la France !
Bien à vous tous.