Burkina/Révision constitutionnelle : « La barrière linguistique est un sérieux obstacle au développement », Dr Awa Tiendrébéogo/Sawadogo
17 janvier, 09:35, par
Franck
Il faut faire attention à ce qu’un désir légitime d’émancipation ne devienne pas un repli identitaire. La quasi-totalité des pays du monde ont été colonisés (y compris la France). La langue en est souvent un héritage. Mais cela n’est un problème pour la quasi-totalité des pays. Voit-on des foules réclamer la fin du portugais au Brésil ou de l’espagnol dans le reste de l’Amérique latine ? La question de la langue est juste instrumentalisée par le pouvoir en place. Je ne suis pas sûr que ce soit le sujet d’intérêt principal des burkinabè.
Il faut faire attention à ce qu’un désir légitime d’émancipation ne devienne pas un repli identitaire. La quasi-totalité des pays du monde ont été colonisés (y compris la France). La langue en est souvent un héritage. Mais cela n’est un problème pour la quasi-totalité des pays. Voit-on des foules réclamer la fin du portugais au Brésil ou de l’espagnol dans le reste de l’Amérique latine ? La question de la langue est juste instrumentalisée par le pouvoir en place. Je ne suis pas sûr que ce soit le sujet d’intérêt principal des burkinabè.