Burkina/Révision constitutionnelle : « La barrière linguistique est un sérieux obstacle au développement », Dr Awa Tiendrébéogo/Sawadogo
17 janvier, 05:01, par
Sidpassata Veritas
@Ed
Acceptée son passé ne signifie s’y cramponner. Le passé doit être assumé c’est-à-dire être accepté comme passé qui permet de vivre son présent et d’envisager son avenir sans complexe. Le passé que vous semblez conciderer comme indépassable n’existe que dans votre tête et c’est cela le conditionnement bien voulu pas la colonisation et l’impérialisme linguistique et culturel.
Quelle est mon identité de burkinabè et d’africain si je ne comprends pas, ne parle pas, ne lis pas et n’écris dans aucune langue du Burkina et d’Afrique alors que je le fais à merveille dans une langue étrangère. Mon identité peut-elle être etrangère à moi-même ? Voilà la crise identitaire profonde dans laquelle la colonisation nous a plongé et dont beaucoup d’africains n’ont même conscience. Le prise de conscience collective est la première étape de la guérison de ce mal collectif qui nous confine dans une condition de sous-hommes sous-développés, appendice d’une humanité pleine et entière !
Vous vous rendez compte de ce que vous dites ? Vous citez de nombreuses difficultés accumulées durant des décennies de déculturation et il vous semble impossible de revenir en arrière ! Mais imaginez si aux indépendances nos devanciers avaient eu le courage de faire ce demi-tour cultuel, vous ne seriez pas dans ce travestissement identitaire. Alors il faut que nos générations actuelles aient le courage nécessaire pour que leq générations futures ne soient plus dans cette même crise identitaire !
Regardez bien : les français utilisent l’anglais mais on dit jamais de leur pays qu’il est anglophone ! Nous parlons plus de mooré que le français, mais pourquoi notre pays est dit francophone et non moorêphone ? Ceci est-il acceptable comme identité nationale dans le concert des nations ?
Notre sous-développement est avant tout culturel et identitaire ; la politique et l’économie n’en sont que la conséquence
@Ed
Acceptée son passé ne signifie s’y cramponner. Le passé doit être assumé c’est-à-dire être accepté comme passé qui permet de vivre son présent et d’envisager son avenir sans complexe. Le passé que vous semblez conciderer comme indépassable n’existe que dans votre tête et c’est cela le conditionnement bien voulu pas la colonisation et l’impérialisme linguistique et culturel.
Quelle est mon identité de burkinabè et d’africain si je ne comprends pas, ne parle pas, ne lis pas et n’écris dans aucune langue du Burkina et d’Afrique alors que je le fais à merveille dans une langue étrangère. Mon identité peut-elle être etrangère à moi-même ? Voilà la crise identitaire profonde dans laquelle la colonisation nous a plongé et dont beaucoup d’africains n’ont même conscience. Le prise de conscience collective est la première étape de la guérison de ce mal collectif qui nous confine dans une condition de sous-hommes sous-développés, appendice d’une humanité pleine et entière !
Vous vous rendez compte de ce que vous dites ? Vous citez de nombreuses difficultés accumulées durant des décennies de déculturation et il vous semble impossible de revenir en arrière ! Mais imaginez si aux indépendances nos devanciers avaient eu le courage de faire ce demi-tour cultuel, vous ne seriez pas dans ce travestissement identitaire. Alors il faut que nos générations actuelles aient le courage nécessaire pour que leq générations futures ne soient plus dans cette même crise identitaire !
Regardez bien : les français utilisent l’anglais mais on dit jamais de leur pays qu’il est anglophone ! Nous parlons plus de mooré que le français, mais pourquoi notre pays est dit francophone et non moorêphone ? Ceci est-il acceptable comme identité nationale dans le concert des nations ?
Notre sous-développement est avant tout culturel et identitaire ; la politique et l’économie n’en sont que la conséquence