Burkina : L’UPC s’indigne de la catégorisation des citoyens en « patriotes » et en « apatrides »
5 janvier, 10:55, par
kwiliga
Il est grand temps de supprimer la langue française et d’exprimer ces notions de patriotisme, d’apatride, de panafricanisme,... en langues "nationales". Tiens, d’ailleurs, comment dit-on national en ...?
Parce qu’il semble qu’en français, on maitrise mal le sens de ces termes :
Patriote : qui aime ardemment sa patrie et le prouve par ses actes. Synonymes : chauvin, cocardier. Ou : Personne qui aime sa patrie et la sert avec dévouement.
Si l’on s’en réfère à cette définition , on doit considérer que l’amour de la patrie ne suffit pas à démontrer le patriotisme, il est nécessaire de traduire ce sentiment par des des actes et le fait de servir avec dévouement. Du fait la première catégorie de patriotes (et malgré tous les travers que je leur reproche), seraient les agents de l’état, militaires, bien sûr, mais également tous les corps de fonctionnaires... ceux qui ont été empêchés de se réunir par les "patriotes" aiguiseurs des machettes, par exemple.
L’opposé, le contraire étant, l’antipatriotisme : Opposition au patriotisme, à l’amour de la patrie.
Doit-on considérer dans cette catégorie tous ceux qui se revendiquent du panafricanisme ? En effet, le fédéralisme est opposé au nationalisme et au patriotisme, en ce sens qu’il restreint la souveraineté nationale et nous oblige à appliquer les règles fédérales, qui deviennent supérieures aux lois nationales.
Apatride : Se dit de quelqu’un qui, ayant perdu sa nationalité, n’en a pas légalement acquis une autre. Ou : Personne sans nationalité, aucun État ne la considérant comme son ressortissant. Hum, il semble qu’aucune des personnes incriminées, qu’elles soient terroriste, rebelle, opposant, critique,... ne correspondent à ces définitions.
Il faut donc que notre junte, se consacre à l’écriture du petit lexique de la "novlangue Kyelemo-Traoresque", nous indiquant ainsi les nouvelles définitions des mots. Ce lexique sera bien entendu rédigé dans la soixantaine de langues nationales que comporte notre beau pays, distribué à chacun de nos compatriote, qui aura l’obligation de l’apprendre par cœur et de le réciter sans faute, au risque de se faire traiter d’apatr... Ah ben non !
Il est grand temps de supprimer la langue française et d’exprimer ces notions de patriotisme, d’apatride, de panafricanisme,... en langues "nationales". Tiens, d’ailleurs, comment dit-on national en ...?
Parce qu’il semble qu’en français, on maitrise mal le sens de ces termes :
Patriote : qui aime ardemment sa patrie et le prouve par ses actes. Synonymes : chauvin, cocardier. Ou : Personne qui aime sa patrie et la sert avec dévouement.
Si l’on s’en réfère à cette définition , on doit considérer que l’amour de la patrie ne suffit pas à démontrer le patriotisme, il est nécessaire de traduire ce sentiment par des des actes et le fait de servir avec dévouement. Du fait la première catégorie de patriotes (et malgré tous les travers que je leur reproche), seraient les agents de l’état, militaires, bien sûr, mais également tous les corps de fonctionnaires... ceux qui ont été empêchés de se réunir par les "patriotes" aiguiseurs des machettes, par exemple.
L’opposé, le contraire étant, l’antipatriotisme : Opposition au patriotisme, à l’amour de la patrie.
Doit-on considérer dans cette catégorie tous ceux qui se revendiquent du panafricanisme ? En effet, le fédéralisme est opposé au nationalisme et au patriotisme, en ce sens qu’il restreint la souveraineté nationale et nous oblige à appliquer les règles fédérales, qui deviennent supérieures aux lois nationales.
Apatride : Se dit de quelqu’un qui, ayant perdu sa nationalité, n’en a pas légalement acquis une autre. Ou : Personne sans nationalité, aucun État ne la considérant comme son ressortissant. Hum, il semble qu’aucune des personnes incriminées, qu’elles soient terroriste, rebelle, opposant, critique,... ne correspondent à ces définitions.
Il faut donc que notre junte, se consacre à l’écriture du petit lexique de la "novlangue Kyelemo-Traoresque", nous indiquant ainsi les nouvelles définitions des mots. Ce lexique sera bien entendu rédigé dans la soixantaine de langues nationales que comporte notre beau pays, distribué à chacun de nos compatriote, qui aura l’obligation de l’apprendre par cœur et de le réciter sans faute, au risque de se faire traiter d’apatr... Ah ben non !