Burkina Faso : Le projet de loi portant révision de la constitution adopté
2 janvier, 10:52, par
kwiliga
Bonjour Diassibo,
Vous affirmez : "Je sais parfaitement de quoi je parle. Par exemple même aujourd’hui tous les élèves burkinabè apprennent leur langue maternelle, mais aussi le français et l’anglais et même parfois une 4eme langue." Hé ben, qu’est-ce que vous voulez de plus ?
Vous pensez que vos préoccupations idéologico-linguistiques sont la priorité du moment ? Vous ne voyez pas que nous avons quelques autres petits problèmes ? Pour l’instant, une partie des enfants de notre pays, essayent de traduire en plusieurs langues : "j’ai faim, donne moi à manger" et quand je les croise, je les comprends, qu’ils l’expriment en fulfundé ou en gourmantché.
En outre, comme je le soulignais plus haut, vos propositions "chaque communauté ou district s’organisera à son niveau pour enseigner sa langue maternelle à ses enfants" vont totalement à l’encontre de l’idée de nation, d’unité populaire et nationale tant prônée et recherchée de nos jours. Ainsi, chaque communauté pourra tranquillement se scléroser sur elle-même... C’est ça votre vision de la décentralisation ?
D’autre part, votre comparaison avec la Chine me parait mal à propos. Le Mandarin, qui est la langue de l’élite, parlée par 850 millions de locuteurs, prend largement le pas sur les autres, le cantonais, le wu,... qui sont totalement déconsidérées et apparentées à des idiomes de paysans, même si leurs locuteurs représentent plusieurs fois la population du Faso.... Et que dire du ouïghour, qui disparait dans de jolis camps de rééducation.
En toute sincérité, Diassibo, j’en ai par dessus la tête des grands IBéologues, totalement hors sol, qui n’en ont que faire des terribles réalités que vit notre population.
Bonjour Diassibo,
Vous affirmez : "Je sais parfaitement de quoi je parle. Par exemple même aujourd’hui tous les élèves burkinabè apprennent leur langue maternelle, mais aussi le français et l’anglais et même parfois une 4eme langue." Hé ben, qu’est-ce que vous voulez de plus ?
Vous pensez que vos préoccupations idéologico-linguistiques sont la priorité du moment ? Vous ne voyez pas que nous avons quelques autres petits problèmes ? Pour l’instant, une partie des enfants de notre pays, essayent de traduire en plusieurs langues : "j’ai faim, donne moi à manger" et quand je les croise, je les comprends, qu’ils l’expriment en fulfundé ou en gourmantché.
En outre, comme je le soulignais plus haut, vos propositions "chaque communauté ou district s’organisera à son niveau pour enseigner sa langue maternelle à ses enfants" vont totalement à l’encontre de l’idée de nation, d’unité populaire et nationale tant prônée et recherchée de nos jours. Ainsi, chaque communauté pourra tranquillement se scléroser sur elle-même... C’est ça votre vision de la décentralisation ?
D’autre part, votre comparaison avec la Chine me parait mal à propos. Le Mandarin, qui est la langue de l’élite, parlée par 850 millions de locuteurs, prend largement le pas sur les autres, le cantonais, le wu,... qui sont totalement déconsidérées et apparentées à des idiomes de paysans, même si leurs locuteurs représentent plusieurs fois la population du Faso.... Et que dire du ouïghour, qui disparait dans de jolis camps de rééducation.
En toute sincérité, Diassibo, j’en ai par dessus la tête des grands IBéologues, totalement hors sol, qui n’en ont que faire des terribles réalités que vit notre population.