Préservation de la nature : Le cri de cœur de Abdoul Karim Sango

Monsieur Sango, merci pour la pertinence de votre propos.
La question de l’environnement devrait redevenir une préoccupation endogène. Il suffit de retourner dans nos villages pour voir la déterioration continue de l’environnement. Comment vont-elles se nourrir toutes ces personnes dont les champs ne donnent plus grand-chose. On peut même se demander si le pays sera vivable encore dans quelques décenies sans une utilisation accentuée de moyens modernes tels les climatiseurs... C’est un vrai problème.
Pour rester dans l’esprit endogène, il vaut mieux parler de l’environnement plutôt que de "la nature" qui n’existe pas vraiment dans notre univers mental. Je ne crois pas que vous puissiez le nommé en gourounsi... Un concept européen en passe de devenir désuet même pour eux qui réalisent qu’il n’y a pas vraiment d’opposition.