Coopération bilatérale : Le Chargé d’Affaires de l’ambassade de France chez la Cheffe de la diplomatie burkinabè
23 novembre 2023, 10:13, par
kwiliga
"le Burkina Faso n’a rien contre les Français mais plutôt contre la politique française vis-à-vis de notre pays." affirme-t-elle sans ambages, à l’un des représentants de la politique française au Faso, alors que ce dernier semble être dans une démarche d’apaisement.
Doit-on comprendre qu’elle est en désaccord avec l’obtention de visas pour 70 étudiants et 15 agents de santé pour des formations en France ?
Mais c’est bien, nos dirigeants doivent insister sur le fait que nous n’avons rien contre les français en tant qu’individu, pour que l’ensemble de la population comprenne bien qu’il s’agit de politique et non de xénophobie.
Pour l’anecdote, un ami français s’est récemment fait arrêter par un policier (police nationale Koudougou), qui, voyant son passeport, lui a dit qu’il n’avait plus rien à faire au Burkina, que IB avait décrété que tous les français devaient rentrer chez eux...
Bon, l’affaire à la demande du français, s’est terminée au poste, où le chef de l’agent a présenté des excuses.
Force est tout de même de constater que, pour les esprits simples (si, si, il y en a dans la police), l’amalgame est aisé, entre lutte contre la politique française et détestation des citoyens français.
"le Burkina Faso n’a rien contre les Français mais plutôt contre la politique française vis-à-vis de notre pays." affirme-t-elle sans ambages, à l’un des représentants de la politique française au Faso, alors que ce dernier semble être dans une démarche d’apaisement.
Doit-on comprendre qu’elle est en désaccord avec l’obtention de visas pour 70 étudiants et 15 agents de santé pour des formations en France ?
Mais c’est bien, nos dirigeants doivent insister sur le fait que nous n’avons rien contre les français en tant qu’individu, pour que l’ensemble de la population comprenne bien qu’il s’agit de politique et non de xénophobie.
Pour l’anecdote, un ami français s’est récemment fait arrêter par un policier (police nationale Koudougou), qui, voyant son passeport, lui a dit qu’il n’avait plus rien à faire au Burkina, que IB avait décrété que tous les français devaient rentrer chez eux...
Bon, l’affaire à la demande du français, s’est terminée au poste, où le chef de l’agent a présenté des excuses.
Force est tout de même de constater que, pour les esprits simples (si, si, il y en a dans la police), l’amalgame est aisé, entre lutte contre la politique française et détestation des citoyens français.