Burkina / Nationalisation de la SN SOSUCO : « Une décision satisfaisante » pour l’ex directeur d’exploitation de la société, Issa Martin Bikienga

C’est quand même magnifique, cet entousiasme pour les FBI, les « Fausses Bonnes Idées » du genre nationaliser une société industrielle 34 ans après l’effondrement du Communisme dans un immense éclaboussement de misère russe grisâtre.
Mais on sait parfaitement où cela mène :
 Une usine ruinée (allez, on ouvre les paris pour la date !) parce que l’argent des pièces détachées aura été bouffé et bu avec des professionnelles slaves bien blondes à Genève (et six slaves, c’est qu’elles te nettoient !) par le directeur . Oui, ce brillant officier un peu trop gras qu’on nommera à la tête de ce « machin » pour lui éviter de courir sus aux terroristes.
 Une merveilleuse augmentation de la dette d’un pays déjà insolvable. Une bonne grosse dette, ça se respecte !
 Une distribution généreuse d’emplois à des « travailleurs des ronds-points », oui, ceux qui ne savent pas distinguer une clé à molette d’un marteau... qui se termineront par un chômage indéfini quand tout sera liquidé en peu de temps, en tout cas avant 2030.
 Des tentatives de mendigoter de l’aide pour sauver l’entreprise (mais en tenue de combat, rangers et camouflage impeccables !) auprès de riches saoudiens qui n’ont jamais travaillé de leur vie.
 La transformation finale de l’entreprise de production en régie d’importation de sucre (mais de sucre ... blanc) archisubventionnée par l’État.
 Par politesse, je ne parlerai pas des saisies d’avion de ligne burkinabè et de comptes bancaires à l’étranger par des privés mécontents. Eh oui, il y a eu des précédents. Eh oui, une nationalisation, ça implique des indemnités, donc un emprunt, on n’achète rien « cadeau » sur terre...
Que c’est beau les contes de fées !
Maintenant, si vous voulez une suggestion gentille : vendez au plus vite les actions à vos plus féroces capitalistes nationaux, car ils feront moins pire que les fonctionnaires nuls qui piaffent d’être nommés dans ce « white elephant » pour le dépecer.
Bon, rendez-vous dans 3 ou 4 putschs et transitions pour qu’on en discute autour d’un poulet télévisé bien arrosé par Castel. Je promets de mettre des épines dans mon caleçon pour éviter l’impolitesse d’un rire narquois.
Ah la la, quand des rêveurs se mettent à entrer en transe extatique en marmonnant « tout est politique », mais 34 ans trop tard, l’amusement est garanti.