Burkina / Nationalisation de la SN SOSUCO : « Une décision satisfaisante » pour l’ex directeur d’exploitation de la société, Issa Martin Bikienga
9 novembre 2023, 10:42, par
Alpha2025
Comme M. BIKIENGA, je pense que l’état a trop attendu avant de dénoncer la convention. Nous avons à l’époque, sur injonction des institutions de Brettons Wood, privatisé des sociétés d’état dont certaines marchaient relativement bien. Par exemple, l’ONATEL avant privatisation offrait un service de meilleure qualité qu’après la privatisation. Tous les services ne sont pas privatisables. Je ne fais pas de la gestion des services par l’état, un dogme. Je ne considère pas non plus la privatisation comme étant la panacée. Nous avons eu le nez creux en évitant de privatiser la SONABEL et l’ONEA. Toutes les expériences tentées dans les pays voisins ont montré qu’après privatisation, les sociétés sœurs faisaient payer plus cher, un service de moins bonne qualité. Cependant, il nous faut faire preuve à la fois de réalisme et de rigueur. La nouvelle SOSUCO réétatisée devra être gérée de façon rigoureuse. Après le rachat de la participation de l’ancien repreneur, il faudra trouver de l’argent pour recapitaliser la société et renouveler l’outil de production. Sans être un partisan forcené de la privatisation, je crois cependant que la sagesse consiste à remettre à flot, la SOSUCO, et à rechercher ensuite un repreneur à travers une convention bien ficelée qui sera dénoncée en cas de non respect par le repreneur. Il faudra pour ce faire, mettre en place une structure qui veillera au grain et qui pointera les dérives de la nouvelle société ; On n’attendra pas aussi longtemps avant de dénoncer la nouvelle convention en cas de non respect. Pour une fois, félicitations aux autorités. A qui le tour maintenant ? SITARAIL ?
Comme M. BIKIENGA, je pense que l’état a trop attendu avant de dénoncer la convention. Nous avons à l’époque, sur injonction des institutions de Brettons Wood, privatisé des sociétés d’état dont certaines marchaient relativement bien. Par exemple, l’ONATEL avant privatisation offrait un service de meilleure qualité qu’après la privatisation. Tous les services ne sont pas privatisables. Je ne fais pas de la gestion des services par l’état, un dogme. Je ne considère pas non plus la privatisation comme étant la panacée. Nous avons eu le nez creux en évitant de privatiser la SONABEL et l’ONEA. Toutes les expériences tentées dans les pays voisins ont montré qu’après privatisation, les sociétés sœurs faisaient payer plus cher, un service de moins bonne qualité. Cependant, il nous faut faire preuve à la fois de réalisme et de rigueur. La nouvelle SOSUCO réétatisée devra être gérée de façon rigoureuse. Après le rachat de la participation de l’ancien repreneur, il faudra trouver de l’argent pour recapitaliser la société et renouveler l’outil de production. Sans être un partisan forcené de la privatisation, je crois cependant que la sagesse consiste à remettre à flot, la SOSUCO, et à rechercher ensuite un repreneur à travers une convention bien ficelée qui sera dénoncée en cas de non respect par le repreneur. Il faudra pour ce faire, mettre en place une structure qui veillera au grain et qui pointera les dérives de la nouvelle société ; On n’attendra pas aussi longtemps avant de dénoncer la nouvelle convention en cas de non respect. Pour une fois, félicitations aux autorités. A qui le tour maintenant ? SITARAIL ?