Burkina / Insécurité : Au moins 46 localités assiégées par des groupes armés, selon Amnesty International

@kwiliga
Messire « kwiliga »,
j’espère que vous avez compris que mon propos n’est pas de prétendre que la situation militaire « Israël VS HAMAS » est identique à celle de « BF VS Islamo-terrorisme » ; certes non, il n’y a pas d’identité, et je ne vais perdre mon temps à refaire l’histoire du Proche-Orient depuis 5000 ans, ni même depuis le très romantique T.E. LAWRENCE. Pour entrer en beauté dans ce fouillis, revoir « Lawrence d’Arabie », splendide film au fumet colonialiste mais à la musique mémorable que j’ai vu dans les années soixante ... dans le célèbre cinéma soviétique du 15e arrondissement de Paris. Pas de télé à l’époque !
Ma comparaison, que j’espérais stimulante, porte plutôt sur l’énergie citoyenne des israéliens, y compris leurs citoyens druzes, tcherkesses, chrétiens et musulmans, qui savent exactement quoi faire dans leur armée et n’ont pas peur de foncer au feu, comparée avec l’organisation flageolante de vos mirliflores, si décoratifs avec leur beaux uniformes rutilants et leurs mâchoires viriles.
Pour enfoncer mon clou, je rappelle un autre exemple nettement moins costaud que Tsahal, un exemple africain que j’ai déjà évoqué : celui de l’armée tunisienne, bien plus modeste que l’israélienne et bien moins riche en quincaillerie démesurée que sa voisine algérienne.
J’en ai déjà parlé, mais voilà une petite armée qui a fort bien « squeezé » son terrorisme sans intervention étrangère, le réduisant aux faits divers anecdotiques tout aussi bien que l’obèse armée algérienne. Pourtant, qui a jamais entendu parler d’un putsch en Tunisie depuis 1956 ?
Déjà, en 1980, Guéddèfi le fourbe avait organisé un raid sanglant vers la ville de Gafsa. Après quelques jours de combats urbains féroces, l’armée tunisienne a liquidé la plupart des terroristes, dont quelques uns ont été proprement pendus par la justice ; ni l’armée française ni l’armée US n’ont eu le temps d’agir, alors qu’elles étaient en route pour intervenir en grand style avec Mirages, Phantoms, hélicos, porte-avions, « US-marines » et légionnaires-paras du REP. Pourtant, nul Jules César n’a fleuri parmi les énergiques officiers tunisiens, et les seuls uniformes qu’on voit dans les belles avenues tunisiennes, ombragées et encombrées de terrasses de café, sont ceux des policiers et gendarmes, parmi lesquels beaucoup de femmes certes mignonnes, mais à l’engueulade efficace.