Burkina / Insécurité : Au moins 46 localités assiégées par des groupes armés, selon Amnesty International

Il n’y a pas un seul point de votre argumentation qui vaille une ligne de réponse, qui sent simplement l’affolement et le stress devant un article d’Amnesty international qui présente des réalités que vous ne voulez pas voir, et un commentaire qui écrit noir sur blanc ce que beaucoup pensent. Alors, vous me déroulez votre laïus insipide.

Mais parler du "diviser pour régner" comme d’une méthode "paternalisme raciste primaire et condescendant", c’est de l’insulte gratuite, pas tellement à moi (le jour où vous m’adressez la parole autrement que par insultes, j’appellerai les démineurs préventivement et contacterai illico le centre antipoisons). Quand je parle de division, c’est évidemment dans la société civile burkinabé, et vos propos sont une insulte à votre gouvernement et à vos militaires en particulier.

"Diviser pour régner", c’est le ’divide et impera’ des empereurs romains et c’est une technique militaire de base pour s’assurer le pouvoir. Supposer que des militaires ne l’emploient, c’est leur reprocher une faute militaire de base, leur reprocher de ne pas maîtriser leurs cours. Bref, vous leur reprochez de ne pas être de vrais militaires (en même temps, ils occupent des postes de civils et envoient les civils se battre, je comprends votre confusion).

Bon, en vrai, maintenant, je m’en fous, maintenant que j’ai récupéré les personnes qui m’importent, le reste m’indiffère. Kidal est tombé il y a trois jours. Certains parlent d’une offensive terrestre pour la récupérer (on se demande bien pourquoi elle a pu tomber si Wagner la défendait et se sent capable de la récupérer). À ce rythme, le Mali ne tiendra pas six mois.

La fin du tunnel est pour bientôt, bah oui, mais on est sur l’autoroute Nice-Gène : un pont, un tunnel, un pont, un tunnel… Une attaque, des réfugiés, une attaque, des réfugiés... La route est longue, et ce qui se jouera lorsque le Mali tombera dépasse de très loin les arguties sémantiques à savoir si les djihadistes se réclamant du coran sont reconnus ou non dans ce terme ; discours vaseux d’un gars qui ne risque pas grand-chose là où il est et qui est payé pour enfiler des perles plutôt que pour sauver son pays.