Burkina : 9 ans après l’insurrection populaire, Ablassé Ouédraogo note une extinction de l’Etat de droit
3 novembre 2023, 08:38, par
Sabadokan
Je suis un citoyen Burkinabè, je vis au Burkina et à Ouagadougou. Je ne me reconnais pas dans les maux que citent ce Monsieur dans son écrit. Je circule librement et jamais je n’ai ressenti la moindre restriction de ma liberté. Maintenant, le jour où je me mettrai à tenir des propos malveillants sur mon pays, le jour où j’agirai contre la majorité des Burkinabè, que je subisse la rigueur qui sied. Tous ceux qui ont été privés d’une manière ou d’une autre de leurs libertés ont forcément quelque chose à se reprocher. Jamais les autorités actuels ne s’en sont pris à un individu paisible. Ce sont ceux qui sont dans des corporations qui s’égosillent chaque jour parce qu’ils s’attendaient à des privilèges qui ne sont jamais venus, qui subissent la loi. La mobilisation générale est bel et bien une loi dans le contexte actuel. Tous ceux qui se mettent en travers de cette mobilisation doivent rendre compte.
Je suis un citoyen Burkinabè, je vis au Burkina et à Ouagadougou. Je ne me reconnais pas dans les maux que citent ce Monsieur dans son écrit. Je circule librement et jamais je n’ai ressenti la moindre restriction de ma liberté. Maintenant, le jour où je me mettrai à tenir des propos malveillants sur mon pays, le jour où j’agirai contre la majorité des Burkinabè, que je subisse la rigueur qui sied. Tous ceux qui ont été privés d’une manière ou d’une autre de leurs libertés ont forcément quelque chose à se reprocher. Jamais les autorités actuels ne s’en sont pris à un individu paisible. Ce sont ceux qui sont dans des corporations qui s’égosillent chaque jour parce qu’ils s’attendaient à des privilèges qui ne sont jamais venus, qui subissent la loi. La mobilisation générale est bel et bien une loi dans le contexte actuel. Tous ceux qui se mettent en travers de cette mobilisation doivent rendre compte.