Burkina / MPSR2 : Les libertés et la guerre

Je ne sais pas de quelle liberté vous parlez. Je vais dans une localité qui est à environ 20 km de villages régulièrement menacés par les terroristes. Grâce aux efforts et aux sacrifices des militaires et de VDP les paysans ont pu cultivez et sont en train de récolter. Eux aussi sont envagés dans la guerre contre la faim que nous imposent ces terroristes.
Les gens de Ouagadougou ne voient pas et ne vivent pas ce combat au quotidien qui fait souvent des morts dans nos rangs. Mais d’ici, on vous entend dans les médias de toutes sortes et on voient combien vous êtes dephasés. Cela aussi explique mais ne justifie pas la colère menaçante que certains jeunes des venus des zones en guerre. N’oubliez pas que le premier souci des PDI qui arrivent chez vous, ce n’est pas les libertés dont vous parlez, mais la nécessité de survivre. Préoccupez vous de cela et vous verrez que notre pays ira mieux. C’est ça votre manière à vous de participer à la guerre contre l’ennemi de la patrie. C’est maintenant qu’il faut mettre tous les efforts dans le défi actuel de salut de la nation, et plus tard en temps de paix, nous prendrons tout le temps et tous les moyens de commémorer et de célébrer les hauts faits de l’histoire de notre patrie. Il y a un temps pour chaque chose, un temps pour courir et un autre temps pour se gratter les fesses. Personne n’est contre la liberté des citoyens sinon il aura tous les citoyens contre lui, le jour où nous aurons vaincu l’ennemi commun. Arrêtons de jouer aux enfants gâtés quand nos compatriotes se battent pour survivre. J’assume !