Burkina Faso : « Cessons nos égoïsmes et pensons collectif », invite le Premier ministre Apollinaire Kyélèm

Agglomération

Merci avant tout, de prendre la peine de répondre. Ne vous en faites pas, vous êtes très clair pour que je comprennes je pense. Ce n’est pas du charabia.
Finalement l’écart n’est aussi grand que la ferveur de nos écrits peut parfois laisser penser. D’autant que ces échanges peuvent nous apporter bien plus que de la satisfaction éphémère.

Pour ce qui me concerne, mon soutien est effectivement indéfectible mais vis-à-vis du continent et tous pays qui luttent pour leurs libérations totale. Arrêter l’hémorragie de la soumission, la domination, l’exploitation dont nous sommes victimes depuis des siècles, la caisse de résonance de ceux qui n’ont pas les mêmes défis existentiels que nous. Pas pour les défier mais rappeler notre droit d’exister comme tous, avoir notre rôle (choisi) par nous-même dans le concert des nations sans diktat aucun.

Dit vite fait comme c’est le cas, ça peut parait prétentieux, vaniteux même utopique mais c’est à ce prix que l’on s’émancipe de manière profonde et sincère qui permet de s’assumer et bâtir notre monde à notre image et celles de nos envies.

Ce qui donne parfois l’impression à certains que TRAORE est glorifié et divinisé est la prise de ses responsabilités qui sont au finale, celles des millions d’âmes à travers l’Afrique et le monde. Il n’est pas concevable que nous possédons tout ce dont le monde entier à besoin et ne pas compter. D’autant que pour se rendre dans certains endroits du monde, ce sont les accueillants qui fixent les règles à tenir.

Que est-ce qui fait que nous ne pouvons pas choisir ce qui nous va bien si ce n’est attendre que les autres nous imposent leurs désires modèles ???

Ce qui nous oppose vous et moi est bien évidemment de la transition avec à sa tête TRAORE. Hormis SANKARA et un peu KAFANDO qui a fait ce qu’il a pu, vous concevez avec moi et ceux qui regardent par le même canal que nous avons perdu du temps. Maintenant qu’avec TRAORE, l’espoir que nos attentes deviennent réalité, que nos enfants pourrons partout dans le monde, arrêter de raser les murs parce qu’ils se méconnaissent, qu’ils sont lésés par les autres et n’ont pas droit de citer renaît.

C’est une lutte. Pas parce que nous aimons la bagarre mais le rixe est vital. Des coups, nous allons en prendre mais aussi en donner. Le respect ne vous est pas accordé parce que vous faites pitié. Il se mérite.

Lorsque vous vous questionner sur votre légitimité "à apporter un correctif", permettez moi de vous dire que vous êtes toute la légitimité incarnée pour dire si ça ne pas et dans toutes circonstances. Le Burkina vous appartient comme à tous. Après, acceptez que l’on vous contredise et vous invite au débats. de cette manière, nous sommes tous utiles.

Quant à l’allusion à NABIIGA, comprenez que chacun y va à la hauteur de ses attentes. Il se pourrait qu’il trouve l’opportunité bienvenue pour arrêter les assassinats de nos populations. Raison pour laquelle il met le coeur à l’ouvrage pour atteindre l’objectif. (noong ka sanmd zind yé.)

Quant aux pseudo élites, (c’est la réalité du terrain qui commande l’action.) Dans le passé, ils étaient des rois pouvant décider de vie ou de mort pour quiconque ose levé le doigt pour dire qu’ils se comportent mal. Ils sont mis à nus et souhaitent retrouver leurs ancien monde.
Inutile de dire que la détermination indéfectible de nos populations à changer définitivement la donne.

Quant à l’évaluation des victimes que nous sommes, l’expertise est menée en amont. Raison pour laquelle nous sommes maintenant dans l’action car, ce qui ne plaidait pas en notre faveur, c’est refuser de nous assumer, nous inventer et se contenter de ce que les autres nous imposent.
Exemple : la démocratie à l’occidentale comme si nos ancêtres étaient des gaulois....

Voilà. Vous me dites si je suis passé à côté de la plaque ?,
Cordialement.