Burkina Faso : Le Collectif syndical réaffirme avec force le maintien du meeting du 31 octobre 2023

J’ai bien aimé le dosage de ton message. Les syndicalistes burkinabè ne peuvent que s’en prendre à eux memes. Sur le même Fasonet et Sous Rock j’ai plusieurs fois appelé les syndicats à la moderation dans leurs revendications car on était en guerre et que la chute du régime démocratique pouvait restreindre leur liberté donc leurs capacités de revendications. Ils ont exagéré et voilà que depuis 2 ans aucun d’entre eux ne peut oser parler d’une plateforme revendicative et cela peut encore durer des années. Bosolma faisait du caractère pondéré de Rock une aubaine pour tout revendiquer avec violence verbale et defiance à l’appui. Pendant ce meme terrorisme Il a craché tous les mots durs du français pour justifier ses grèves, ses marches, ses frappes chirurgicales, ses boycott de l’iuts etc. Pour gripper tout, Il a encouragé une lutte syndicale sectorielle dans tous les ministères ( finances pour les fonds communs, magistrature, police, santé etc etc.). Pendant les grèves, Il s’opposait au service minimum et aux réquisitions. Conséquences : Rock a beaucoup cédé pour avoir la paix, les travailleurs financiers ont amélioré leur FC les magistrats ont eut gain de cause, les autre fonctionnaires n’ont pas été oubliés. La conséquence de tout ça , c’est que Balsolma ne pensait qu’aux fonctionnaires en oubliant que Rock devait s’occuper des autres 20 millions de Burkinabè et continuer à mener la meme guerre dont il est question aujourd’hui. Malheureusement après cette générosité envers les fonctionnaires, Rock n’avait plus de sérénité et assez de sous pour faire la guerre. Il est alors tombé comme une mangue mûre. Balsolma est depuis 2 ans aux affaires et curieusement, son gouvernement évoque la même guerre pour demander à la CGTB et aux autres de se taire. Bref ! Quand j’écoute les anciens interviews de Balsolma sous Rock ( c’est à dire pendant la même guerre), quand je relis les anciens postes et je visionne les anciennes vidéos de Maiga et de Balsolma sous Rock ( c’est à dire dans le même contexte de la même guerre dans le même pays), je me convainc qu’il faut qu’on aille vite à la réconciliation. Cette réconciliation conditionnera notre victoire sur le terrorisme Sinon j’ai bien peur qu’on soit dans un cycle de vengeance et de boycott et de sabotage. En effet certains certains burkinabè croient que d’autres Burkinabè les prennent pour des nez percés. Ça ne sert à rien de ruser ou de vouloir justifier l’injustifiable par des tournures littéraires ou dire aux gens de fermer les yeux sur un passé compromettant. Humainement c’est difficile sans réconciliation. Que Dieu accompagne la transition et que la paix revienne au Faso