Afrique : « Il est important de nommer les révolutions actuelles en Afrique de l’ouest et en Afrique centrale », selon Kouliga Koala

Bonjour Passakziri ?
Hé ouais, c’est ça la "novlangue" !
Prenez l’élément que vous voulez et la novlangue le transformera automatiquement, pour faire l’apologie de notre guide suprême.
Notons pour exemple :
"Pourquoi ECLAIRES ?" (qui, pour s’accorder à révolution, s’écrit éclairées)
"Parce que les coups d’états s’opéraient très rapidement" Ah oui, je comprends mieux la faute d’accord, en fait l’auteur voulait nous parler de coup d’état très rapide, donc éclair !
Non, mais, sans rire, au point où on en était rendu au Burkina, je finissais par me dire aussi qu’une bonne dictature éclairée, ne pourrait que nous faire du bien.
Le problème étant qu’avec ce qu’on nous propose aujourd’hui j’ai beau chercher, je ne trouve nulle part la lumière.
Kouliga Koala, se trouve d’ailleurs bien en peine de démontrer, en quoi elle est éclairée. Il conclue donc le paragraphe par le propos suivant : "c’est comme si les militaires venaient de prendre confiance de la facilité de prendre les rennes du pouvoir."
Et là, je ne peux que l’approuver et d’enchérir : constatant à quel point il était aisé de manipuler une population humiliée, aigrie, les militaires usant de l’argument propagandiste le plus évident (chassons l’impérialisme français), se sont fait acclamer par des foules hargneuses et vengeresses, qui ont découvert comment se donner l’illusion d’avoir un peu de pouvoir.
Je m’agace également de cette insistance de Monsieur Kouliga Koala, à soutenir les thèses de Nicolas Sarkozy :
 "surtout l’Afrique Francophone, a à peine écrit valablement sa propre histoire"
 "Il revient donc aux subsahariens de savoir prendre la plume... pour commencer à écrire leur histoire."
Cette négation des intellectuels, écrivains, hommes politiques,... qui ont marqué notre histoire, est symptomatique du "tous ceux qui ont fait avant nous, ont mal fait, mais l’Afrique va s’éveiller à partir...de nous !".
Bon, je ne veux pas polémiquer pendant des heures, reste que la seule vrai question est posée par l’auteur : "- Les pertes en valent-ils la peine à court et à long termes ?" (bon, c’est en valent-elles... un problème avec le genre ?) Et ça, seul l’avenir à moyen et à long terme, pourra nous le dire, mais au présent et à court terme, nous ne pouvons que constater, avec consternation, les diverses souffrances d’une population courageuse et résiliente.