Insécurité dans le Nayala : Des morts et des blessés après une attaque armée à Biba et à Tô
7 octobre 2023, 10:26, par
kwiliga
Bonjour Passakziri,
Si je suis assez d’accord avec votre propos, qui incite à passer de la résilience à la résistance, il faut tout de même reconnaitre que, d’une part, il n’est pas toujours aisé de résister à des ennemis armés de kalach et que, d’autre part, ceux qui refusent de déguerpir sont soupçonnés de collaboration avec les terroristes (à tord ou à raison), se retrouvant ainsi pris entre deux feux. Il leur faudra alors louvoyer selon la conjoncture, pour éviter de se faire assassiner par les uns, ou neutraliser par les autres. Et puis, si tu résistes et que personne n’est là pour venir te soutenir en attendant la riposte...
Il m’apparait remarquable que l’article évoque "des individus armés non identifiés" qui massacrent la population et posent des "ultimatums" de déguerpissement.
J’avais l’impression que l’on avait dépassé ce stade de communication et que l’on pouvait clairement les nommer terroristes, faute de pouvoir les appeler djihadistes, bien qu’ils en aient les attributs, la doctrine et le comportement.
Il va encore falloir que je remette à jour mon petit lexique de la "novlangue burkinabè".
Bon, condoléances... Ici, à Koudougou, les glorieuses déclarations ont de plus en plus de mal à rassurer la population.
Bonjour Passakziri,
Si je suis assez d’accord avec votre propos, qui incite à passer de la résilience à la résistance, il faut tout de même reconnaitre que, d’une part, il n’est pas toujours aisé de résister à des ennemis armés de kalach et que, d’autre part, ceux qui refusent de déguerpir sont soupçonnés de collaboration avec les terroristes (à tord ou à raison), se retrouvant ainsi pris entre deux feux. Il leur faudra alors louvoyer selon la conjoncture, pour éviter de se faire assassiner par les uns, ou neutraliser par les autres. Et puis, si tu résistes et que personne n’est là pour venir te soutenir en attendant la riposte...
Il m’apparait remarquable que l’article évoque "des individus armés non identifiés" qui massacrent la population et posent des "ultimatums" de déguerpissement.
J’avais l’impression que l’on avait dépassé ce stade de communication et que l’on pouvait clairement les nommer terroristes, faute de pouvoir les appeler djihadistes, bien qu’ils en aient les attributs, la doctrine et le comportement.
Il va encore falloir que je remette à jour mon petit lexique de la "novlangue burkinabè".
Bon, condoléances... Ici, à Koudougou, les glorieuses déclarations ont de plus en plus de mal à rassurer la population.