Attaques terroristes au Niger : Trois jours de deuil national après la perte de 29 soldats

De l’utilité de l’AES
 Niger : "Il s’agit du plus lourd bilan depuis l’arrivée au pouvoir des militaires, qui avaient justifié leur coup d’Etat du 26 juillet notamment par la dégradation de la situation sécuritaire. Mi-août, 17 soldats avaient été tués dans une attaque près de la frontière avec le Burkina Faso..."
 Mali : "Un important convoi de l’armée malienne a quitté lundi 2 octobre Gao en direction de la région stratégique de Kidal (nord), bastion de la rébellion séparatiste touareg. Celle-ci a repris les armes contre l’État central, ont indiqué des responsables sécuritaires.
Elle serait lancée au moment où l’armée malienne est menacée dans le nord, entre Gao et Tombouctou, par une reprise des hostilités des groupes armés à dominante touareg et une recrudescence des attaques jihadistes."
Alors que tout les burkinabè se félicitent (oui, tous les burkinabè,.. une fois n’est pas coutume), du retour prochain de centaines de nos FDS d’élite, libérés de la Minusma, l’on peut s’interroger sur la prochaine mise à disposition de nos militaires, dans le cadre de l’AES.
Si le Mali considère, pour exemple, que "la rébellion séparatiste touareg" tente de "déstabiliser l’état" ou qu’elle "porte atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale" nous avons alors , conformément à ce que précise la Charte du Liptako-Gourma, "une obligation d’assistance mutuelle, y compris l’usage de la force armée pour rétablir la sécurité."
Du fait, alors qu’il y a déjà quelque difficulté à rapatrier nos militaires depuis le Mali (ce qui semble pour le moins curieux), autant leur dire de ne pas bouger et de continuer le combat sur place... mais sans les moyens de la Minusma.
Ben ouais, on est panafriputschiste ou on ne l’est pas !