Conduite de la transition au Burkina : Maintenir le cap et corriger les insuffisances

Ayons une démarche rationnelle et pragmatique ?

Dans les localités sous emprise terroriste, personne ne demande d’aller y organiser des élections. Le président de la transition préside aux destinées du pays sans ces territoires non ? Pourquoi le président élu sans ces zones serait plus illégitime ?

Vous même vous dites qu’on ne sait pas quand le territoire sera totalement libéré. Alors on sera en transition sans une fin connue ? Ce n’est plus une transition dans ce cas.

Ne vous trompez pas, il faut que la question de la dévolution du pouvoir soit réglée avec un large consensus. Oui les élections ne sont pas une fin en soi. Mais ne pas savoir comment on donne la chance à d’autres burkinabé de présider au destin du pays va créer d’autres situations d’instabilité. En 2015, tous les candidats s’étaient engagés à donner à la justice son indépendance. Intelligemment, on peut de même pour la lutte contre le terrorisme. On peut définir les options stratégiques dans cette lutte et tout les candidats vont s’y engager devant le peuple.