Sécurité : La Fédération de Russie réaffirme son soutien aux autorités de la Transition

@pff
Messire « pff », merci de vos savantes précisions.
Il ressort de tous ces débats que :
 À long terme, le nucléaire sera un fort moyen de développement pour l’Afrique, mais il faut des dizaines d’années pour l’envisager, et avec une paix rétablie, une forte coopération régionale et une lourde industrialisation.
 Le nucléaire ne s’installe pas d’un claquement de doigts, comme on installe un gros générateur de secours tenant sur 3 ou 4 camions.
 Pour passer au nucléaire, il faut d’abord avoir développé une très profonde industrialisation et de belles infrastructures. Or, dans le Sahel depuis 50 ans, tous les régimes ont systématiquement sabordé cette industrialisation ! Pourquoi les usines de biscuits ou d’ananas préfèrent-elles la RCI ou le Ghana, sinon à cause du sabotage par les castes militaro-fonctionnariales au pouvoir au Sahel ?
 Le nucléaire nécessite « A PRIORI » beaucoup d’eau renouvelable, et les technologies « sans eau » en circuit fermé ne sont pas encore utilisables en dehors d’un contexte à la fois militaire et surdéveloppé. Donc, il serait plus intelligent d’équiper en premier de centrales classiques les pays riches en côtes et belles rivières, non-sahéliens, quitte à distribuer de l’électricité aux pays voisins. C’est ce que font déjà la RCI et le Nigeria avec leurs centrales hydrauliques et pétrolières.
Notons que le réseau de la RCI est REMARQUABLE ! Même si ce genre de remarque rend malade un populiste sahélien...
 Une centrale nucléaire est un objectif évident pour des terroristes. Donc pas de « nukes » tant que le terrorisme n’est pas liquidé.
 Impossible d’équiper un seul pays en nucléaire sans mutualisation d’un réseau régional. Comment faire avec ces dictatures sahéliennes qui, par pur populisme, détestent d’avance les organismes qui marchent bien, comme la CEDEAO ?
 Les centrales nucléaires sans minutieuse sécurité sont épouvantablement dangereuses. Des pays totalitaires comme la Russie et la Chine se contrefichent de la santé des citoyens qui vivent autour d’une centrale. Sincèrement, s’équiper en nucléaire chez eux, c’est un peu comme remplacer dans un poulailler les lapins par des serpents en faisant confiance au marchand de serpents.