Burkina : Le ministre de la Sécurité met en garde contre une tentative de déstabilisation de la Transition
11 septembre 2023, 11:06, par
Alpha2025
Tout cela me rappelle certains épisodes de l’ère Thomas SANKARA, qui dans ses nombreux discours, vilipendait les "ennemis intérieurs et extérieurs". L’ennemi extérieur étant d’office identifié (encore que, l’impérialisme étant multiple et multiforme, il est d’autant plus complexe à identifier réellement), il restait à mettre le doigt sur les ennemis intérieurs. C’est ainsi qu’un jour on exécuta ceux qu’on a appelé les conjurés de la Pentecôte, l’ancien PDS de Ouagadougou Didier TIENDREBEOGO, son ami gendarme le major KABORE, un pilote d’Air Burkina, et d’autres personnes, au terme d’un procès expéditif et clandestin. Les conjurés ont été exécutés à peine le verdict prononcé, comme si on voulait leur éviter la possibilité d’un quelconque recours. Jusqu’à présent, la culpabilité des ces conjurés n’a pas été établie, et aucune tentative pour confirmer la réalité du complot n’a été faite. Cependant, les acteurs de ce procès inique sont en grande partie toujours en vie, et j’espère qu’ils accepterons de se mettre à table un jour. J’en veux au président Michel KAFANDO, pas pour avoir rouvert le dossier Thomas SANKARA, mais pour n’en avoir pas profité pour faire la lumière sur tous ces dossiers troubles de cette période.
Tout cela me rappelle certains épisodes de l’ère Thomas SANKARA, qui dans ses nombreux discours, vilipendait les "ennemis intérieurs et extérieurs". L’ennemi extérieur étant d’office identifié (encore que, l’impérialisme étant multiple et multiforme, il est d’autant plus complexe à identifier réellement), il restait à mettre le doigt sur les ennemis intérieurs. C’est ainsi qu’un jour on exécuta ceux qu’on a appelé les conjurés de la Pentecôte, l’ancien PDS de Ouagadougou Didier TIENDREBEOGO, son ami gendarme le major KABORE, un pilote d’Air Burkina, et d’autres personnes, au terme d’un procès expéditif et clandestin. Les conjurés ont été exécutés à peine le verdict prononcé, comme si on voulait leur éviter la possibilité d’un quelconque recours. Jusqu’à présent, la culpabilité des ces conjurés n’a pas été établie, et aucune tentative pour confirmer la réalité du complot n’a été faite. Cependant, les acteurs de ce procès inique sont en grande partie toujours en vie, et j’espère qu’ils accepterons de se mettre à table un jour. J’en veux au président Michel KAFANDO, pas pour avoir rouvert le dossier Thomas SANKARA, mais pour n’en avoir pas profité pour faire la lumière sur tous ces dossiers troubles de cette période.