Niger : Tchiani pour un dialogue national inclusif en vue de définir à trois ans maximum la durée de la transition

Par principe on ne saurait cautionner un putsch.

Mais s’il y en a de plus en plus dans nos pays et que les populations y adhérent c’est aussi un appel à réfléchir nos #democraties. Combien de temps allons nous continuer les simulacres d’élection pour mettre à la tête de nos États des individus parmi les plus corrompus sans aucun gage qu’ils respectent un minimum de valeurs ? Quel est le recours quand des élus, de façon flagrante, défendent autre chose que les intérêts des populations qui les ont portées au pouvoir ? etc. Je n’ai pas de réponses mais il me semble que le raccourci est vite trouvé et c’est Le putsch.

Sur le cas précis du Niger, cela révèle une autre tarre de nos gouvernants ; ils comptent et considèrent plus les personnes à l’extérieur que leurs populations. Bazoum compte plus sur la CEDEAO, la France et les USA que sur les Nigeriens. Les chefs d’Etats de la CEDEAO n’ont aucune considération de leurs populations qu’ils sont prêts à engager dans un conflit régional pour faire plaisir à la France. C’est ce qui fait peut-être qu’il y a une coalition pour défendre les putschistes nigeriens.

Comme sortie de crise, au vu des expériences au Mali et au Burkina, il faudrait laisser Tchani dirigé une transition. Cela permettrait d’éviter un putsch rectificateur et de le mettre dos au mur jusqu’au bout. Il faudrait aussi penser à réformer la CEDEAO pour donner plus de pouvoir au parlement et mettre fin à l’incurie de certains chefs d’état.