Situation au Niger : Le Gal Tchani pour un dialogue national inclusif en vue de définir la durée de la transition qui ne saurait aller au-delà de trois ans

Franchement quoi. Les putchistes africains ont le même canevas de discours :
 Prendre d’abord de force le président et communiquer sur ses signes de vie et sa bonne santé
2) Communiquer pendant 2 à 3 semaines sur les dysfonctionnements du pays, l’incompétence du président arrêté, sa mal gouvernance, son accointances avec le diable etc
3) Laisser manifester les soutiens au putsch et même favoriser ces manifestations dont on va faciliter la communication et la visibilité. A contrario, empêcher à toute voie discordante de communiquer
3) Passer après 3 semaines à la télé nationale pour le grand show dont le contenu est classique : Le pays allait mal. Nous avons pris notre responsabilité pour vous servir du beurre et du miel. A part notre engagement à vous servir le bonheur, Le pouvoir ne nous intéresse pas. D’ailleurs nous allons le rendre dès demain si tout va bien. Mais dans tous les cas nous partirons dans 18mois ou 3 ans après des élections libres transparentes et démocratique s. Avant cela Nous allons organiser une concertation et un dialogue entre les forces vive pour élaborer une charte et une feuille de route pour les élections.
4) Ensuite ces putchistes retournent dans leurs bureaux pendant au moins 6 mois pour incarner la peau des dirigeants et faire leur réseau . Pendant ce temps ils empêcheront par tous les moyens à la presse, aux syndicats et aux partis politiques de s’exprimer.
5) 6 mois ça commence à être ennuyant et ils ne savent pas à quoi pense le peuple surtout qu’ils l’ont réduit au silence. Ils vont alors réchauffer et maintenir la diversion du peuple en re- insultant au maximum le régime dechu et en faisant une chasse aux sorcières des acteurs dudit régime.
6) Bien sûr, il faut trouver un bouc émissaire à l’international pour donner l’impression qu’on est garçon et qu’on n’est pas venu faire comme le régime déçu. Il faut donc dénoncer les institutions internationales, les accords etc etc
7) Vers 14eme mois , le peuple las d’attendre des résultats commence à murmurer. Pour distraire, il faut poser un ou 2 acte d’éclat . ex diminution forcée du prix du carburant. augmentation de salaire. nationalisation d’une mine etc.
7) après 15 mois, on est trop proche de la fin et il y’a trop de risques avec le peuple qui tient toujours à un bilan clair et à des politiciens qui peuvent sortir brutalement des buissons. Solution : on commence à suspecter des gens qu’on dit vouloir déstabiliser la transition et le pays. Aussi on trouve des gens , des OSC qui vont dire de prolonger la transition parce le président est trop bon et que le temps restant est trop court pour profiter de sa bonté etc etc .
8) Entre temps on fait des réformes ambitieuses , populistes mais qui ne repose sur aucun fondement. Réformes d’ailleurs que le président qui viendrait à être élu aura du mal à appliquer et cela servira pour le taxer de traite, d’incompétents et ça pourrait justifier un autre coup et le cycle reprend.

On est trop habitué à ça en Afrique ici