Burkina/Dénonciation de certains accords de coopération : Dr Clarisse Mérindol Ouoba invite chaque responsable ou ancienne autorité de l’Etat à « assumer les actes »

Malheureusement on a beau parcourir ce texte, on a du mal à en saisir la cohérence. Raisonnement sans tête ni queue. Nos prédécesseurs ont négocié ces accords. Et alors ? Dans quelles conditions les ont-ils négociés ? En quoi cela signifie que ces accords sont adaptés au temps présent ? Si nos prédécesseurs négocient quelque chose, cela voudra t-il dire qu’on ne peut pas la remettre en cause. L’auteur a elle-même reconnu que cela est possible. Où se trouve donc le problème ?

L’auteur reproche à des anciens membres de gouvernement de prendre position contre ces accords. Sont-ils les prédécesseurs qui ont négocié ces accords et qui maintenant les rejettent ? Ça veut simplement dire qu’ils connaissent mieux maintenant ou qu’ils n’avaient pas la liberté de s’exprimer là-dessus avant.

On doit rejeter ces accords avec courtoisie : C’est curieux qu’une burkinabe exige plus de respect d’un autre pays par son pays plutôt que d’exiger le respect de son pays par un autre pays. Ces partenaires dont elle parle usent-ils de courtoisie quand ils suspendent leurs soi-disant aide ou arrêtent la délivrance de visas ?

Enfin quand on nomme des personnes intellectuellement limitées comme cela comme ministres, ce n’est pas etonnant qu’on soit dans une transition maintenant.