Burkina/Restauration du couvert forestier : Près de 2000 plants mis en terre dans la forêt classée de Kua
15 août 2023, 15:34, par
Fretback
@ Enfant de Boussé. Avant de lire votre propos, je me faisais la même réflexion à la fois irritée et désabusée, comme chaque année à cette période. Au Sénégal, c’est le lot des journalistes européens ’embedded’ pour la fameuse (et bien maigre) muraille verte qui n’en finit pas de manger des feuilles, pour si peu, avec la bénédiction béate des belles âmes toubabs chargées de rapporter la lutte dans leurs canards ’néo-colons’ respectifs. Ici, on met ses beaux habits et on va jeter en terre mouillée des plants plus petits qu’herbes de saison... Il me vient en tête, surtout, outre le fait qu’aucun suivi scientifique n’est et n’a jamais été fait, après cérémonies, que rien ne change malgré les révolutions de palais, les uniformes engagés et les alliances de (contre)saison... Il s’agit d’impressionner le bon peuple ; et faire croire qu’on s’engage... J’en avais suivi quelques unes, de ces opérations, du temps de Salif Diallo : embrassades, maintien de mains, rires, comédie de 5 à 6 personnes sur-jouant autour de l’arbrisseau, congratulations vestimentaires et mouchoirs discrets (ou pas) sur les chaussures pleines de boue... Résultat : les photos satellitaires que je compile depuis 30 ans disent tout ; c’est de pire en pire... Il ne s’agit pas de planter des bâtonnets mais de protéger ’sérieusement’ ce qui reste à protéger - loin des caméras ! Et avant de se réunir ’à la campagne’, de comprendre pourquoi il y a de moins en moins d’arbres, d’herbes, et de forêts, dans ce/ces pays ! Vite un atelier de réflexion. Enième ; ça fait bien 50 ans que ça ’lutte’.
@ Enfant de Boussé. Avant de lire votre propos, je me faisais la même réflexion à la fois irritée et désabusée, comme chaque année à cette période. Au Sénégal, c’est le lot des journalistes européens ’embedded’ pour la fameuse (et bien maigre) muraille verte qui n’en finit pas de manger des feuilles, pour si peu, avec la bénédiction béate des belles âmes toubabs chargées de rapporter la lutte dans leurs canards ’néo-colons’ respectifs. Ici, on met ses beaux habits et on va jeter en terre mouillée des plants plus petits qu’herbes de saison... Il me vient en tête, surtout, outre le fait qu’aucun suivi scientifique n’est et n’a jamais été fait, après cérémonies, que rien ne change malgré les révolutions de palais, les uniformes engagés et les alliances de (contre)saison... Il s’agit d’impressionner le bon peuple ; et faire croire qu’on s’engage... J’en avais suivi quelques unes, de ces opérations, du temps de Salif Diallo : embrassades, maintien de mains, rires, comédie de 5 à 6 personnes sur-jouant autour de l’arbrisseau, congratulations vestimentaires et mouchoirs discrets (ou pas) sur les chaussures pleines de boue... Résultat : les photos satellitaires que je compile depuis 30 ans disent tout ; c’est de pire en pire... Il ne s’agit pas de planter des bâtonnets mais de protéger ’sérieusement’ ce qui reste à protéger - loin des caméras ! Et avant de se réunir ’à la campagne’, de comprendre pourquoi il y a de moins en moins d’arbres, d’herbes, et de forêts, dans ce/ces pays ! Vite un atelier de réflexion. Enième ; ça fait bien 50 ans que ça ’lutte’.