Burkina Faso : La France suspend son aide au développement jusqu’à nouvel ordre

Rhôô... Voilà un pacontan d’excellente qualité. Un hypocrite aussi. L’incapacité de certains à assumer leur indépendance vire à la franche rigolade. Que vous passiez pour un irresponsable n’est sans doute pas bien grave, que vous parliez au nom des Burkinabés et que vous les fassiez passer pour des cruches... mais vous vous arrangerez entre vous.

Le Gv. Burkinabé prend position, au nom de son pays, contre la France, il serait incongru que la France continue à l’aider. D’ailleurs, au Niger, la France n’est pas seule à couper son aide, le FMI a suspendu les paiements, l’UE ne devrait pas tarder.

Les Français vous ont averti 1000 fois qu’ils n’ont plus d’intérêt au Burkina (ni au Mali) et qu’ils n’y restent qu’en application d’accords antérieurs, les Français vous avaient prévenu : à la vue de la situation militaire dans leur région du monde, départ de ces militaires vers l’Europe de l’Est les arrangerait assez.

Vos dirigeants dénoncent ces accords, vous leur demandez de partir fissa... et ils le font. Vous venez pleurer parce qu’ils s’exécutent sans discussion. Bien entendu, je comprends bien que le problème pour certains dirigeants est le "sans discussion" puisque, justement, ils auraient voulu des discussions, et obtenir des devises sonnantes et trébuchantes pour leurs porte-monnaie, mais les voilà le bec dans l’eau, sans argent ni militaires.

Alors les dirigeants qui n’ont pas reçu leur obole se fâchent tout rouge contre la France à la moindre occasion, en profitent pour se mettre en scène de ci et de là contre les grands méchants français qui sont encore au Burkina... Et là les Français se demande "bah, maintenant ce qu’il reste de français au Burkina... Pas grand-chose, juste l’aide économique, et un peu d’humanitaire mais visiblement ça gêne. Veuillez nous excuser de ne pas l’avoir supprimée plus tôt, voilà qui est fait".

Et désormais qu’il n’y a plus rien, voilà les commentateurs qui refusent leur responsabilité. Mais dorénavant, il n’y a plus rien entre la France et le Burkina, vous vous excitez tout seul. Tapez, criez, il n’y a plus que du sable. Ah, il y a aussi quelques visas, mais vous le saviez déjà, n’est-ce pas ?