2e Sommet « Russie-Afrique » : Ibrahim Traoré invite ses pairs africains à arrêter de se comporter en marionnettes

Bonjour Gwandba,
J’ai critiqué le propos suivant, extrait du discours de notre président : "On se sent en famille en ce sens que la Russie est aussi une famille pour l’Afrique."
Vous me répondez : "Je vous pense à mesure de comprendre ce que ça veut dire. C’est à dire une famille idéologique. Mais si ce n’est pas de la mauvaise foi dû au manque d’argument..."
N’espérez de moi, ni l’un, ni l’autre.
Contrairement à vous, qui vous dispersez souvent en phraséologie inutile, en verbiage militant, relevant d’une idéologie passéiste, je déborde d’arguments, que je m’efforce la plupart du temps d’illustrer et de sourcer, quitte à passer à vos yeux pour un "conditionné" de l’éducation occidentale, ce que je suis sans doute, au même titre que vous.
Concernant la mauvaise foi, chacun se devrait de s’interroger sur sa propre capacité à se remettre en question... je le fais souvent de mon côté et m’engage à continuer à remettre mes convictions en perspectives, au fur et à mesure de l’évolution de notre monde.
Pour en revenir à l’essentiel du propos, les critiques personnelles relevant du détail, je ne me sens absolument pas appartenir à la "famille idéologique" de Vladimir Poutine.
D’un autre côté, je peux entendre que notre putschiste président puisse se sentir des affinités avec un président qui vit au milieu de riches oligarques nourris à la corruption, qu’il admire les méthodes de musèlement de la liberté d’expression, la capacité à éliminer les opposants, même lorsqu’ils sont à l’étranger, les formidables techniques qui permettent de conserver le pouvoir à vie et, qui sait, peut-être même les méthodes impérialistes, qui consistent à annexer des territoires voisins.
Il semble malheureusement que notre actuelle puissance de feu ne nous permette d’envisager l’annexion d’aucun territoire voisin, contentons-nous donc d’essayer de reconquérir le notre, comme initialement promis.
"Famille idéologique", avez-vous écrit ? Peut-être la votre, certainement pas la mienne. Le marxisme et le trotskisme ont forgé mon idéologie, le pragmatique et dramatique constat de l’évolution capitaliste du monde l’ont fait évoluer vers moins de radicalité, la réalité de la misère que vit actuellement notre peuple, me fait momentanément perdre toute aspiration idéologique.
Les nécessiteux et les miséreux de notre pays ne se nourriront ni de souveraineté, ni de panafricanisme, tout juste ce populisme servira-t-il à étouffer leurs suppliques.