Burkina/Fonds de soutien patriotique : Les députés donnent le feu vert pour prélever une partie du Fonds minier de développement local

Les prélèvements sont logiques. Il faut bien sécuriser les communes avant de les développer. Si cette initiative est bien conduite, le Burkina Faso pourra se passer de beaucoup de financements extérieurs suicidaires. Après la guerre, il faudra poursuivre les prélèvements pour financer surtout la jeunesse en finançant des projets de développement et en allouant plus de bourses d’études et de FONER. A la longue, il faut voir comment soumettre les secteurs de souveraineté au financement endogène. Le souhait est d’aboutir à une génération qui refuse même un sou d’un autre pays pour des secteurs comme l’agriculture, la santé, l’éducation et la recherche. On ne peut pas prendre l’argent de quelqu’un sans se soumettre à ses conditionnalités dont l’objectif premier est de maintenir la dépendance et contrôler le niveau de développement. Il n’y a aucun avenir pour les pays africains qui sont soumis à cette logique. Après 60 ans d’indépendance, il faut avoir le courage de décider autrement si on aime sa patrie.