Burkina /Gouvernance : Faut-il espérer la fin de l’errance institutionnelle ?
22 juillet 2023, 06:37, par
Sidpassata Veritas
Nous en sommes là, à cause de la méchanceté de l’homme politique africain qui a hérité d’une colonie avec une administration coloniale et qui n’a jamais voulu transformer cette colonie en un vrai Etat-Nation et l’administration coloniale en un vrai service public et un outil de souveraineté. L’homme politique africain reste souvent soit à la mendicité, soit à la simple dénonciation de l’impérialisme de ceux qui défendent âprement leurs intérêts nationaux.
si les deputés élus à l’Assemblée Nationale représentaient vraiment leurs électeurs et non leur partis politiques pourquoi ne demaderaient-ils pas des compte à l’exécutif qui déciderait de la suppression d’une institution ? Si cette AN était une véritable ’’Representation Nationale’’ pourquoi laisserait-elle l’exécutif procéder tranquillement à la création et/ou au sabordage irresponsables des institutions. C’est presque qu’une folie de penser que dans nos Etats fictifs africains, l’AN. qui est toujours de la majorité au pouvoir, contrôlerait l’action du gouvernement au point de lui demander des compte et encore moins contrer celui-ci sur ses choix politiques. Pour un tel contrôle,il faut en arriver à une cohabitation, avec l’opposition majoritaire à l’AN. Mais là aussi, l’homme politique africain, dans sa méchanceté, va provoquer le blocage des institutions.
Nous ne pouvons pas quitter la valse des institutions au gré des politiques tant que nous n’aurons pas le courage de quitter cette souveraineté fictive d’un Etat-colonie du politique qui n’a jamais décidé d’avoir une banque centrale pour ses dépôts et une monnaie pour sa politique de développement économique. Sans une banque centrale, un état est comme une famille sans grenier : ses récoltes sont disperées et mal gérée. Et sans monnaie un état se retrouver sans porte-monnaie et dans notre cas nous ne pouvons échanger qu’à partir du porte-monnaie de celui qui est propriétaire de la monnaie que nous utilisons, le CFA.
TOUT COMME IL N’Y A PAS D’HOMM À MOITIÉ INTIGRE, IL N’Y A PAS D’ETAT À MOITIÉ SOUVERAIN. IL Y A DES ETATS INDÉPENDANTS ET DES REPUBLIQUES BANNIÈRES. Il faut choisir et en payer le prix.
Nous en sommes là, à cause de la méchanceté de l’homme politique africain qui a hérité d’une colonie avec une administration coloniale et qui n’a jamais voulu transformer cette colonie en un vrai Etat-Nation et l’administration coloniale en un vrai service public et un outil de souveraineté. L’homme politique africain reste souvent soit à la mendicité, soit à la simple dénonciation de l’impérialisme de ceux qui défendent âprement leurs intérêts nationaux.
si les deputés élus à l’Assemblée Nationale représentaient vraiment leurs électeurs et non leur partis politiques pourquoi ne demaderaient-ils pas des compte à l’exécutif qui déciderait de la suppression d’une institution ? Si cette AN était une véritable ’’Representation Nationale’’ pourquoi laisserait-elle l’exécutif procéder tranquillement à la création et/ou au sabordage irresponsables des institutions. C’est presque qu’une folie de penser que dans nos Etats fictifs africains, l’AN. qui est toujours de la majorité au pouvoir, contrôlerait l’action du gouvernement au point de lui demander des compte et encore moins contrer celui-ci sur ses choix politiques. Pour un tel contrôle,il faut en arriver à une cohabitation, avec l’opposition majoritaire à l’AN. Mais là aussi, l’homme politique africain, dans sa méchanceté, va provoquer le blocage des institutions.
Nous ne pouvons pas quitter la valse des institutions au gré des politiques tant que nous n’aurons pas le courage de quitter cette souveraineté fictive d’un Etat-colonie du politique qui n’a jamais décidé d’avoir une banque centrale pour ses dépôts et une monnaie pour sa politique de développement économique. Sans une banque centrale, un état est comme une famille sans grenier : ses récoltes sont disperées et mal gérée. Et sans monnaie un état se retrouver sans porte-monnaie et dans notre cas nous ne pouvons échanger qu’à partir du porte-monnaie de celui qui est propriétaire de la monnaie que nous utilisons, le CFA.
TOUT COMME IL N’Y A PAS D’HOMM À MOITIÉ INTIGRE, IL N’Y A PAS D’ETAT À MOITIÉ SOUVERAIN. IL Y A DES ETATS INDÉPENDANTS ET DES REPUBLIQUES BANNIÈRES. Il faut choisir et en payer le prix.