Conseil des ministres : Le gouvernement adopte un projet de texte portant création d’une Caisse de dépôt et d’investissement
20 juillet 2023, 13:23, par
KABORA
J’ai très peur quand l’Etat met la main, en tant que banquier, dans la gestion des capitaux dormants de l’administration publique. Cette caisse va permettre de drainer vers elle toutes les recettes propres et dormantes de l’Etat pour financer l’investissement public et privé et toute l’économie. Cela veut dire que les fonds dormants gérés par le Trésor public, les sociétés d’Etat telles que la SONABEL, l’ONEA, la CNSS, la SONABHY ainsi que ceux des Etablissements Publics de l’Etat (EPE), etc... seront canalisés vers cette caisse. Si la caisse gère bien en finançant des projets fiables et viables ou si elle intervient sur le marché des capitaux et sur le marché financier (actions, obligations et autres produits dérivés), pour vendre ou acheter des actifs selon les opportunités du marché, ça peut être très bénéfique pour tout le Burkina et on aura des ressources solides pour nos investissements et le reste. Il faudra donc engager des experts solides et aguerris du monde bancaire et financier et appliquer la rigueur de la gestion du secteur privé. Sinon, voilà le désastre si on recrute des dealers, des bureaucrates et autres théoriciens de l’administration publique ou privée ou autres novices de la finance qui, comme certains ingénieurs agricoles, ne savent même pas faire la différence entre des herbes hautes et le riz.
Par ailleurs, ce qui est très très positif dans cette affaire, c’est que cette caisse va absorber tous les fonds oisifs que le Trésor public, les sociétés d’Etat telles que la SONABEL, l’ONEA, la CNSS, la SONABHY ainsi que les Etablissements Publics de l’Etat (EPE), etc....DRAINENT vers les BANQUES qui, ceci étant, ne font aucun effort pour mobiliser l’épargne des ménages et créer leur richesse en achetant le risque des promoteurs à travers le financement de leurs projets. Au lieu de cela, elles vivent grassement sur le dos des pauvres travailleurs à travers les prêts (à des taux usuriers) qu’elles leur fait sur la base des fonds publics déposés chez elles.
J’ai très peur quand l’Etat met la main, en tant que banquier, dans la gestion des capitaux dormants de l’administration publique. Cette caisse va permettre de drainer vers elle toutes les recettes propres et dormantes de l’Etat pour financer l’investissement public et privé et toute l’économie. Cela veut dire que les fonds dormants gérés par le Trésor public, les sociétés d’Etat telles que la SONABEL, l’ONEA, la CNSS, la SONABHY ainsi que ceux des Etablissements Publics de l’Etat (EPE), etc... seront canalisés vers cette caisse. Si la caisse gère bien en finançant des projets fiables et viables ou si elle intervient sur le marché des capitaux et sur le marché financier (actions, obligations et autres produits dérivés), pour vendre ou acheter des actifs selon les opportunités du marché, ça peut être très bénéfique pour tout le Burkina et on aura des ressources solides pour nos investissements et le reste. Il faudra donc engager des experts solides et aguerris du monde bancaire et financier et appliquer la rigueur de la gestion du secteur privé. Sinon, voilà le désastre si on recrute des dealers, des bureaucrates et autres théoriciens de l’administration publique ou privée ou autres novices de la finance qui, comme certains ingénieurs agricoles, ne savent même pas faire la différence entre des herbes hautes et le riz.
Par ailleurs, ce qui est très très positif dans cette affaire, c’est que cette caisse va absorber tous les fonds oisifs que le Trésor public, les sociétés d’Etat telles que la SONABEL, l’ONEA, la CNSS, la SONABHY ainsi que les Etablissements Publics de l’Etat (EPE), etc....DRAINENT vers les BANQUES qui, ceci étant, ne font aucun effort pour mobiliser l’épargne des ménages et créer leur richesse en achetant le risque des promoteurs à travers le financement de leurs projets. Au lieu de cela, elles vivent grassement sur le dos des pauvres travailleurs à travers les prêts (à des taux usuriers) qu’elles leur fait sur la base des fonds publics déposés chez elles.