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Procès Marcel Tankoano et autres : ‘’ Il faut faire confiance à la justice du Burkina Faso ‘’ (Me Mohamadou Paré de SCPA Dabo et Paré)

8 juillet 2023, 10:07, par Ka

Merci à notre journaliste O.L a la bonne plume pour ce reportage : ’’’’’’’’’’’’’’Ils sont libres, reconnus noncoupables des faits qui leur sont reprochés », explique Me Paré, pour qui, « il faut faire confiance à la justice du Burkina Faso ».’’’’’’’’’’’’ Merci maître Paré : ’’’’’’’’ Comme je disais avec la condamnation de Dabilgou, je pense qu’il faut vraiment, encore une fois, faire confiance à nos institutions, faire confiance à nos lois et faire confiance à nos juges depuis 2015 a nos jours, et ce n’est pas G. Diendéré, Dabilgou, ni un pilote d’hélico dépressif actuellement a la MACA, ou Djibril Bassolé le fugitif qui me diront le contraire.

Depuis 2015 la justice Burkinabé veut montrer sa crédibilité a son peuple. Fini la justice a deux vitesses ou on fusillait a la sauvette des innocents, ou la justice a la tête du client. Car, la première cause qui mine le développement d’un pays, c’est sa JUSTICE ! La première cause qui crée des crises sociales dans un pays, c’est sa JUSTICE.

En publiant ces condamnations, il est particulièrement la preuve que le Burkinabè est en train de tourner la page des procès expéditifs et dignes des Etats d’exception. En effet, des putschs supposés ou réels, le Burkina en a connu à profusion. Mais des putschs manqués qui ont donné lieu à un procès juste et équilibré, sauf oubli ou omission de ma part, on peut dire que le Burkina n’en a point connu.

Tout le peuple Burkinabé sait qu’avec le régime militaire de Lamizana, des proches de Maurice Yaméogo, accusés d’avoir tenté un coup d’Etat, avaient été jugés à la sauvette et jetés en prison.

Sous le capitaine Thomas Sankara, des Burkinabè accusés du même crime par le ministre de la justice du CNR Blaise Compaoré, après un simulacre de procès dans l’enceinte du camp Guillaume Ouédraogo, ont été fusillés au grand désarroi de leurs proches.

Maître Paré a raison de dire d’avoir confiance a la justice de 2023 : Car, La tenue même de ce procès, sous ce format, est une avancée de notre démocratie. Et on peut confirmer que le combat pour la justice est celui le plus difficile à mener, surtout on ne se bat pour personne en particulier, mais pour que la JUSTICE soit pour TOUS (sans exception). Un pays profondément corrompu depuis plus de 30 ans n’est pas transformable en un modèle de DEMOCRATIE et de JUSTICE en quelques années.

Les mauvaises habitudes des acquises pour au moins 27 ans comme le régime Compaoré ne se perdent que par étapes, le tout soutenu par une transformation progressive des mentalités, et la justice Burkinabé est sur un bon chemin. Les condamnés peuvent se réjouir, car, aujourd’hui encore, des Burkinabè portent dans leur âme et dans leur corps, des blessures qui y sont liées aux exécutions sommaires liées à des putsch supposés ou réels, du régime de l’introverti Blaise Compaoré.

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