Exacerbation de la menace terroriste au Burkina : Le Gal Barthélémy Simporé évoque trois dates majeures

Mon frère pendant que le Mali et le Niger étaient attaqués, le Burkina Faso hébergeait ceux-là même qui les attaquaient au vu et au su de tout le monde. Mieux, on nous vantait les mérites exceptionnels des libérateurs-négociateurs de libération d’otages au Sahel. Notre médiateur national et international était acclamé par ceux là même qui n’ont pas hésité à le vouer aux gémonies une fois qu’il a perdu son fauteuil.
Tous les pays voisins du Burkina Faso, non encore touchés par le djihadisme/terrorisme étaient dans la même posture, à savoir ne rien faire. Pire, le président ghanéen s’est permis de faire du nagiguiya sur le Burkina Faso à Washington pendant même que son pays s’enfonçait dans une sévère crise économique et financière.
Il a fallu des incursions djihadistes dans les pays voisins pour qu’ils se réveillent. Bénin, Togo et Côte d’Ivoire ont maintenant compris qu’ils sont les prochaines cibles des djihadistes/terroristes qui veulent s’ouvrir des couloirs jusqu’à l’océan atlantique. Croisons les doigts pour que les métastases du djihadisme n’y prennent pas racines profondes.
Concernant le centre national d’études stratégiques, ce sont les militaires et les politiciens du MPP qui ont récupéré sap sap la créature d’Auguste Dénise Barry. Pourquoi ? Et bien cher Ollo, les études telles que celle-là sont grassement payées ; il y a aussi les perdiems des séminaires. Oui, beaucoup voient en ces structures pas leurs utilités réelles mais les occasions et possibilités de se faire du fric et vivre grassement. Et ce n’est pas prêt de changer.