Transition politique au Burkina : Un instituteur retraité demande la convocation d’assises nationales

Mon vieux, je regrette, mais l’heure n’est pas aux assises Nationales ! La guerre à proprement dite vient de commencer. De grâce, permettez à nos FDS et supplétifs d’avoir au moins quelque temps raisonnable de guerre ferme pour voir les résultats, avant de penser à des assises. Si vous pensez qu’il y a des citoyens ou des communautés qui sont mis à l’écart, déclarez-les. A notre sens, personne n’est mis à l’écart, sauf ceux qui ont pris la décision de se mettre à l’écart ! Tant dans les discours que dans les textes légaux, tous les Burkinabè sont appelés à cette lutte contre les groupes qui attaquent le Pays. Si vous avez un ressentiment, dites-le clairement. Je vous respecte, cela est convenable ! toutefois, du haut de vos 77ans, ayez le courage de voir la réalité en face...Tous, nous savons se qui se passe sur le terrain. Nous pensons que nous devons encourager l’élan actuel dans lequel nos autorités et FDS sont et éviter toute perturbation. Le problème, au Burkina Faso, tout le monde connait tout, au point que même les actions les plus salutaires pour ce pays trouveront de milliers de détracteurs ; c’est ce qui tue ce pays ! tout cela pour des raisons d’intérêts égoïstes. Quant aux politiciens, qu’ils aient l’humilité de bien occuper la place qui leur a été accordée dans la gestion actuelle du pays ! Ils sont les premiers responsables de ce qui nous arrive ! Après la transition, leur chose leur reviendra. Mais penser que l’armée n’est pas bien outillée pour mener ce type de guerre serait perdre le raisonnement ! Dieu bénisse le Burkina Faso, Dieu délivre le Burkina Faso, Force courage et victoire à nos FDS et supplétifs, Dieu guide nos autorités !