Lutte contre le terrorisme au Burkina : Enlèvement des femmes à Arbinda, un acte de guerre à valeur castratrice

Monsieur SANA, s’il vous plaît, considérez que vous êtes un citoyen comme les autres. Aucun citoyen ne gagne à se constituer en un parti antagoniste dans le contexte actuel du Burkina Faso. Nos soeurs, nos mères, nos compatriotes ont été portées disparues dans des circonstances non encore élucidées...Qui sont les acteurs ? Quels sont les commanditaires ? Tout ça reste flou ! il semble qu’elles ont été retrouvées. On souhaite que la nouvelle se confirme. Ne perdons pas le droit de nous émerveiller à l’annonce des bonnes nouvelles quelles qu’elles soient. Vos critiques, Monsieur SANA, sont mal venues : elles résonnent comme une sorte de rabat-joie pour les familles des femmes kidnapées et pour tout un pays. Il faudrait respecter la souffrance des autres d’abord. Et ensuite , on pourra légitimement situer les responsabilités pour que cela n’arrive plus jamais. Il ne fallait pas qu’on en arrive là, aux coups de force antidémocratiques avec leurs conséquences imprévisibles. Mais on a déjà franchi le cap. Le respect de l’autorité d’où qu’elle vienne et quelle que soit la personne qui en est dépositaire, il faut le promouvoir . C’est important. Le respect de la souffrance de l’autre ; il convient de le prendre au sérieux. Vivement que ces femmes, nos compatriotes, soient retrouvées et que les autorités qui ont en premier la charge de leur sécurité et de tous les citoyens burkinabè jouent convenablement leur rôle. Que Dieu nous garde de tout usage médiatique non constructif en cette circonstance. Vivent le Burkina Faso et tous ceux qui l’aiment en vérité.