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Burkina : Quatre soldats tués dans une attaque à l’engin explosif sur l’axe Bourzanga-Kongoussi

26 novembre 2022, 15:49, par Nabiiga

AU PRÉSIDENT DE LA TRANSITION,
AU PREMIER MINISTRE,
AUX RESPONSABLES DE NOS FORCES ARMÉES,

Je, Nabiiga, je persite et signe :

Tant et aussi longtemps que vous ne dotez pas nos forces armées de moyens de surveillance aérienne conséquent, en l’occurrence des drônes, je vous tiendrai désormais responsable de toute perte en vie humaine au sein de nos forces armées.

Banalisez les morts :

Me semblerait-t-il que les morts de nos boys par des ambuscades en se rendant ou en provenance de leurs missions aux fronts, sont vite balayées par les autorités comme si rien n’était. Vous privilégiez plutôt les attaques frontales de nos casernes par les terroristes, vous déplorez les morts comme des vraies morts, vous alignez les cerceuils, on les enterre et plus rien. Avant les enterrements cependant, suites aux attaques, vous vous lancez à la poursuite des assaillants, vous ratissez et que sais-je, afin de trouver les assaillants. Souvent, même très souvent, les opérations de ratissage ne donnent rien.
- N’est pas vrai ?
- Combien de terroristes ont été neutralisés (pour emprunter votre vocabulaire) suites aux opérations de ratissages ?
- Mais comment peut-on comprendre que vous ratissez à chaque instant d’attaque et que vous n’y trouvez aucun terroriste aux alentours du lieu du drame tel que le drame d’Inata etc.
- Vous êtes vous posez cette question ?

Manque de surveillance aérienne : Des Drônes

L’unique et seule raison pour laquelle nos boys tombent en déplacement c’est tout simplement parce que nos assaillants ont toute la lattitude d’opérer en toute quiétude sur les axes de notre pays sans se soucier d’être répérés en opération par aucun moyen que ce soit. Ils circulent librement, choisissent des lieux stratégiques où nos boys ne pourront pas ne pas passer, y plantent des bombes artisanales et rentrent chez eux pour se coucher tout en sachant pertinemment bien que les véhicules de nos forces armées passeront par là, et sans aucun doute, sauteront sur leurs bombes car non informés que des bombes artisanales y ont été plantées.

Monsieur le Président, Monsieur le Premier MInistre, qu’est-ce que vous attendez pour mettre un terme définitif à cette hémorragie qui endeuille autant notre nation et surtout les familles des victimes, en dotant nos forces armées des moyens conséquents de surveillance aérienne ? Des drônes

- Aurions-nous déploré la mort de ces 04 braves enfants de nos pays si les placeurs des bombes avaient été répérés par les drônes en plein action ?

- Les drônes les auraient répérés en plein action et auraient signalé les troupes sur le terrain de se rendre à cet endroit précis pour désarmer les bombes ou, à la rigueur, que nos troupes ne passent par là. Ainsi, nous ne serions pas ici en train de déplorer les morts de nos soldats si les bombes artisanales ont été désarmées par les troupes sur le terrain. Voici la pure et dure réalité !!!

Monsieur le Président, Monsieur le Premier Ministre, cette guerre est gagnée d’avance dès le jour où vous ajouterez à notre arsenal des drônes de surveillance. Sinon, je le vous dis, les yeux dans les yeux, malgré toutes vos bonnes intentions pour nous remettre notre territoire, non seulement vous perdez notre temps, mais aussi et surtout, vous ne serez pas différents de MPP et de Damiba de triste mémoire, en ce qui à trait à la lutte contre le terrorisme pourtant, le Burkina crève ardemment de ce changement.

Monsieur le Président, Monsieur le Premier Ministre, un soldat tombé en est un de trop. Un peu de sérieux et vous sortiriez de cette guerre, tête haute et nous tous, nous serions fiers de vous car vous auriez accompli une tâche gigantesque que nul autre a pu réaliser. L’adage anglais le dit bien :

’Un seul mot à un sage suffit pleinement’
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Signé : Nabiiga


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