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Manifestation contre la France : « Aujourd’hui, c’est aujourd’hui. Si la France ne bouge pas, on ne bouge pas ! », martèle un manifestant

21 novembre 2022, 11:50, par Ka

’’’’’’’’’’’A’’’’’’’’’’’’’ Mon ami SOME : J’attendais tout dans nos différences qui font la richesse du forum, mais dire que Thomas Sankara s’est trompé ça ne vient pas de toi !

Mon ami si tu me lisais comme je te lis, tu devais comprendre que mon grand souhait est que l’alternance politique de notre pays revienne à la jeunesse.

Malheureusement cette jeunesse n’a pas compris que l’alternance n’est pas une fin en soi et encore moins un projet de société ou un programme de gouvernement : Car, Parmi les "valeurs qui fondent tout État démocratique", la première est des élections ouvertes, transparentes, sincères et honnêtes.

Et en regardant cette jeunesse dans la rue et casse tout pour demander le départ de la France, ou d’autres qui attendent que des postes juteux comme ça s’est passé avec le régime Damiba ou le MPP, passer la main a une autre génération ne suffira pas car chacun tentera d’assurer ses arrières sous les nouvelles mains.

Alors mon ami SOME que chacun respecte la constitution pour permettre à la génération future de s’assumer. Il n’y a aucun péril en la demeure sauf le respect du jeu démocratique et de la parole donnée.

Revenant a nos différences contre la France, il y a deux choses que je voudrai que tu saches, ‘’à part une jeunesse sans emploi et payer par des politiciens aux petits pieds pour sortir et faire le désordre, si Lefaso.net voulais faire un sondage sur vous autres qui critiquent sans réfléchir deux fois a la France, vous êtes plus de 90% avec vos familles en Europe, précisément en France. Vous aviez fréquenté les universités Française, y compris Ka qui écrit ce message, qui a tout donné à son pays et qui y vie en tant que retraité. Je dois a la France qui m’a permis d’étudier chez elle.

Mon ami SOME, nous ne sommes plus au temps du président Valéry Giscard d’Estain et son premier ministre Raymond Barre dont la France-Afrique a remplacer l’esclavage : Nous sommes en face d’un président Macron jeune comme nos jeunes, même s’il y a divorce, ça se fait à l’amiable.

J’ai vu ce qui s’est passé au Mali avec le president ATT, après lui, la lune de miel était revenue au Mali et même il y a plus des enfants nommés Hollande que des prénoms bambara. Apres Goïta le mali remariera avec la France, après Traoré ça sera la même chose au Burkina comme ça s’est passé après Thomas Sankara, c’est ainsi avec une Afrique qui reste embourbée dans son sous-développement : Elle est incapable de se mobiliser autour des grand objectifs et de faire passer l’intérêt général avant les intérêts personnels.
Mon ami SOME ma vérité perce les cœurs souvent, mais ne tue pas, et je confirme que c’est l’ignorance, et non la connaissance, qui dresse les hommes les uns contre les autres.

Oublie toute la théorie que tu as usé ton temps pour me convaincre, ‘’’car la difficulté des jeunes Burkinabé, se caractérise par l’absence de culture politique. La plupart des jeunes qui se disent Sankariste, ou même Traoré et sa clique, ne sont pas ou n’étaient pas des Sankaristes engagées, mais des cadres ou des militaires qui retournent leur veste pour occuper des responsabilités dans le moment.

Le vrai Sankarisme n’est pas spontané, mais un engagement. Il n’existe pas du Sankarisme spontanées mais l’ayant vécu et épouser ses objectifs. En me confirmant ici que l’homme qui s’est ranger aux côtés d’un peuple qui lutte pour la conquête de ses droits naturel, et qui a la fin a été porté dans l’’histoire par les voies réservées aux chevaliers de la liberté et aux hommes de progrès qui est Thomas Isidore Sankara s’est trompé, je doute de ton estime pour cet homme.

Tu ne sais même pas pourquoi il courait : Thomas Sankara curait contre l’injustice, la corruption, la maladie, l’ignorance et la pauvreté, il pédalait !
Contre les faux amis du pauvre, les ennemis du pauvre et la dépendance, il pédalait !
Contre l’impérialisme, le néocolonialisme et la Françafrique, il pédalait ! Maintenant tu connais pourquoi il courait seule.

Mon ami SOME, pour plus de démocratie en Afrique, pour des représentants politiques plus responsables et soucieux du problème de la jeunesse comme tu le prétend, bref pour une politique plus noble et plus saine, vous devez prendre conscience de votre mission. Il ne s’agit pas de tenir un éternel et redondant discours démagogique. Il ne s’agit pas non plus d’avoir à l’esprit une éternelle critique stérile encore moins une velléité de seulement détruire sans être une force de propositions. Il s’agit de contribuer à l’évolution des idées et des pratiques diplomatique. Il s’agit de prendre part à un projet collectif noble et humaniste dans un vrai processus démocratique. Une démocratie de façade fera long feu. En opposant la violence à la violence, la haine à la haine, on applique une vieille philosophie qui ne donne pas de bons résultats.
Il faut comprendre une fois pour toutes, seul le bien peut lutter contre le mal.

Pour ces jeunes qui réclament avec violence le départ des français ne savent pas ce qu’ils font : Et comme je ne cesse de le répéter : Tous les prétextes sont bons pour ne pas faire soi-même les efforts nécessaires. On refuse de se remettre en cause, on trouve toujours des causes extérieures à nos malheurs, et, au moment venu, on se livre à des comparaisons et des amalgames douteux pour "arranger" la réalité.

Sinon, ce sont nos autorités qui devaient être claire avec la France et non jouer a l’autruche et de laisser les jeunes semer le désordre et l´anarchie qui ouvrent la porte à tous les abus en poussant chaque individu à obéir à son propre sens de la justice et non pas à obéir à une justice commune. Dans une situation de désordre, c’est la « loi de la jungle » qui s’installe. Le désordre permet ainsi la réalisation d´une plus grande injustice.

Non SOME, je ne suis ni pour X ni pour Y : Je vous dis seulement ’’Quand la France ne fait rien, c’est sa faute. Quand la France agit, c’est sa faute aussi. Il faut cesser d’imputer à des facteurs externes les causes de ses propres insuffisances et manquements. Si quelqu’un joue un double jeu, c’est les autorités militaires et ses responsables militaires.’’

Avec ce qui nous arrive c’est du populisme : Si le populisme et le nationalisme ont souvent des éléments en commun, ces deux termes renvoient aussi à des idéologies et à des pratiques politiques souvent très différentes comme le Burkina et la France qui pense nous aidé. Mon ami SOME , sii le populisme et le nationalisme ont en commun - la défense de la souveraineté contre les effets de la mondialisation, la défense du « peuple » contre les élites, le rejet du multiculturalisme et de l’universalisme. -, ces termes renvoient aussi à des idéologies et à des pratiques politiques souvent très différentes d’un pays à l’autre.

En Afrique, la démocratie avance résolument. Elle doit cependant réussir à franchir des obstacles redoutables pour ainsi dire mortels. Elle doit surmonter la crise de la représentativité sociale des partis politiques qui empêche la transformation des jeunes qui veulent avancer très vite. Cette crise ne se manifeste pas seulement par la personnalisation du débat et des affrontements politiques. Elle se traduit aussi par le populisme identitaire et par le discours anticolonialiste démagogique. Autant dire que la montée des populismes identitaires, qui revivifie les discours victimaires et les logiques d’extraversion, est pour la démocratie africaine un danger mortel dont il importe de prendre toute la mesure.

Que la jeunesse Burkinabé sache que la France de Macron a compris comme "la Chine n’entend surtout pas gérer l’Afrique à la place des Africains", elle préfère laisser les Africains se vautrer dans leurs errements et leu mauvaise gouvernance pour qu’ils continuent à stagner dans leur sous-développement et leur gouvernance tout en se laissant exploiter complaisamment jusqu’à la moelle et piller sans vergogne leurs matières premières et ressources naturelles, pire qu’aucun colonisateur n’a jamais osé le faire.

Conclusion : Mon plus grand souhait est que le Burkina se retrouve avec ses filles et ses fils, qu’ils se parlent, s’entendent pour l’intérêt du pays. Nous devons être soudés. Que les uns et les autres se pardonnent afin que notre patrie reste une et indivisible. » Sans rancune mon ami.


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