Accueil > ... > Forum 2802802

Burkina Faso : Le capitaine Ibrahim Traoré convoque des Assises nationales pour les 14 et 15 octobre 2022

8 octobre 2022, 21:02, par Ka

’’’Dans un communiqué lu à la télévision nationale, ce samedi 8 octobre 2022, le Capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition, convoque les Forces vives, les 14 et 15 octobre 2022, pour des assises nationales.
Selon le communiqué, ces assises auront pour objectif d’adopter la Charte de la transition.

En rappel, le Capitaine Ibrahim Traoré a pris le pouvoir, le 30 septembre 2022, en renversant le Lieutenant-Colonel Paul Henri Sandaogo Damiba. Déjà voilà un début d’un bon départ.’’’

Mais avant de commenter ces assises nationale qui va faire couler beaucoup d’encre comme le problème du tripatouillage de l’article 37 d’un individu qui voulait s’éterniser au pouvoir, car beaucoup réclameront Traoré qui n’a aucune expérience politique, je voudrai m’adresser à trois internautes qui m’interpellent dans d’autres analyses.

Internaute AB dit ceux-ci me concernant : ’’’ Kôrô Yamyélé n’est pas un autre pseudo de Ka comme cela a pu être soupçonné parfois sur ce forum si je ne m’abuse, alors, Koro Yamyélé existe-t-il encore depuis le temps qu’on ne l’entend plus sur ce forum ?’’’ Mon ami ’’AB,’’ Mon ami Kôrô Yamyélé existe, et il intervient sur le forum pour une justice équitable comme il l’a toujours fait.’’’

Dire que Kôrô Yamyélé est Ka, c’est dire que l’internaute Tapsoba (de H) ou Paul Kéré n’ont jamais existé. Soyez certain que Kôrô Yamyélé existe en chair et en os. Encore une fois je ne suis pas Kôrô Yamyélé.

.

Vérité no1 tu dis : Salut le vieux Ka, oui, nos dirigeants aux petits pieds ont leur part de responsabilité dans ce qu’on vit !!!!! L’autre avait déjà des maitresses hors du pays !

Encore une fois mon jeune Vérité N01 je confirme que nos malheurs viennent de nos hommes politiques qui ne pensent qu’a leurs intérêts personnels que celui de la nation. Je te demande de lire à la fin de ma critique fondée la réponse du feu D’Etienne Zongo de Laye, l’ange gardien de Thomas Sankara en 2014 à mon égard, celui qui était le commandant de bord qui nous a piloter du Ghana aux Etats Unis.

Mon ami SOME tu dis : ’’’’La « démocratie » ne saurait se résumer à des élections, ni au fait d’avoir un civil au pouvoir. Et « …si les "blancs" sont bien à l’origine de nos misères, ils ne peuvent aujourd’hui nous y maintenir que grâce à la complicité de nos dirigeants et à la mentalité acquise par nos populations. ». C’est justement cette complicité mortifère et esclavagiste du 21e siècle que ces populations africaines, dans sa fraction jeunesse, reprochent à ces dirigeants africains. Il est passé cette ère où les politiciens manipulaient les populations.’’’’

Oui je confirme : L’alternance avec la jeunesse, mais nous avons vu après 2014 avec les jeunes OSC et après avec Damiba. C’est pourquoi je ne cesse de ire que ’’’Passer la main a une autre génération ne suffira pas, car chacun tentera d’assurer ses arrières sous les nouvelles mains .Que chacun respecte la constitution pour permettre à la génération future de s’assumer. Il n’y a aucun péril en la demeure sauf le respect du jeu démocratique et de la parole donnée.’’’ Et je demande à toi et notre jeune Vérité No1 de lire mon commentaire le 5 Octobre 2014 à 11h56 sur ce forum de Lefaso.net au Pr. Luc Marias Ibriga a propos de la situation nationale quand le problème du tripatouillage de l’article 37 bouillonnait. Et la réponse du feu Etienne Zongo ange gardien de l’idéologue Thomas sankara a ma critique fondée.

‘’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’Le 5 octobre 2014 à 11:56, par Ka En réponse à : Pr Luc Marius Ibriga à propos de la situation nationale : « Dans l’histoire, on a eu des tyrans et des holocaustes grâce au peuple souverain »

MR. Le Professeur IBRIGA, avec tout le respect que je vous dois, je vous prie de confirmer en français simple, au peuple Burkinabé que modifier l’article 37 ou passer outre sa lettre et son esprit pour un referendum sera un tripatouillage d’un article de loi dans le dernier mandat du président Blais Compaoré. Je me rappelle ce 15 Février 2004 quand vous étiez d’accord avec d’autres prestigieux agrégés de droit public et de science politique comme Hien Olivier, Mathieu N’DO, et confirmer les propos de Salif Diallo qui disait que modifier l’article 37 pour permettre une candidature du président Blaise Compaoré est anticonstitutionnel. Et vous venez encore nous confirmer qu’on ne peut pas dissocier l’article 168 a l’article 37 qui limite le mandat présidentiel a deux fois. Vous réaffirmez avec clarté l’article 168 dit : « Le peuple burkinabè proscrit tout pouvoir personnel. » Et c’est pour éviter la survenue des pouvoirs personnels, la patrimonialisation du pouvoir que l’article 37 dit que le mandat présidentiel est limité à deux mandats de cinq ans. Le reste dont vous voulez ajouter n’est pas pour l’intérêt du peuple, mais pour un individu qui s’entête pour s’éterniser au pouvoir. Vous affirmez ce 15 Février 2004 que passer outre la prescription de l’article 37, ou le referendum sera un risque d’encourir un désaveu populaire, qui devrait contraindre le président de démissionner, un danger pour l’alternance politique. Vous aviez confirmé que modifier l’article 37 sera un handicap qui sera taxé de manipulation. Mr le Pr. IBRIGA, faite savoir au peuple Burkinabé assoiffé de l’alternance politique, que modifier l’article 37 par un referendum, il établirait que le pouvoir du président Blaise Compaoré a une volonté de de violer la limitation du mandat présidentiel rendu obligatoire par la constitution de 1991.

Le 5 octobre 2014 à 17:03, par Et. Zongo En réponse à : Pr Luc Marius Ibriga à propos de la situation nationale : « Dans l’histoire, on a eu des tyrans et des holocaustes grâce au peuple souverain »

Sacré bonhomme de Ka, le nègre des écris du ministère de la justice des années de l’Esperance politique, membre incontesté du PCRV. Nous étions les vérificateurs et des indicateurs d’orientation des nouvelles lois pouvant protéger le peuple Burkinabé de demain. Nos convictions étaient très soutenus par les prestigieux agrégés de droit public, dont d’autres ne sont plus de ce monde. Blaise Compaoré Compaoré n’était a l’époque qu’un ministre de la justice sans expérience juridique ni politique, il n’était l’homme a inventer la répression et la ruse auprès de son frère d’arme Thomas Sankara. Je confirme que Le professeur Luc IBRIGA très intelligent s’associe avec ses paires pour lutter à maintenir l’article 37, car le modifier a quelque mois de l’élection présidentiel, devient un tripatouillage d’un article clé de la loi de notre constitution, et surtout de la foutaise pour tout un peuple qui aime son pays. Ka a totalement raison, si ces prestigieux magistrats, qui connaissent le fond de nos lois et surtout l’importance de l’article 37 pour un peuple qui tienne a une alternance politique, laisse lâchement modifier ce même article, arbitre incontesté du peuple Burkinabé et un président prédateur, ils seront pour toute leur vie mal à l’aise, par ce qu’il ne peuvent pas, en droit, passer outre les prescriptions de l’article 37. Oui ka, modifier l’article 37, il établira la volonté du président Blaise Compaoré et son équipe la volonté de manipulation par la répression de violer la limitation présidentiel rendu obligatoire par la constitution de 1991 comme l’a fortement souligné le collège des sages en 1999. Merci Ka.’’’’’’’’’’’’’’’’


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés