Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Attaques de Seytenga : 19 299 personnes déplacées dont 193 femmes enceintes enregistrées à la date du 17 juin 2022
18 juin 2022, 18:27, par
doucement
C’est très douloureux de perdre ses compatriotes de cette manière. C’est encore plus douloureux de voir une certaine insensibilité à leur égard. Lorsque NAB avait dénoncé une banalisation de la mort au Faso, on l’a traité de tous les noms et pourtant ! Au Faso, 10, 20, 50, 100, 200 personnes perdent la vie, des PDI sont inondés sur leurs sites d’accueil, des populations entières crient FAIM, FAIM, FAIM sans que cela n’ébranle visiblement la nation. Faut-il qu’on ait une connaissance parmi pour ressentir et manifester un sentiment de douleur ? Avons-nous encore une nation ? Sinon comment expliquer qu’au milieu de cris de douleurs qui déchirent l’âme des gens parlent encore intérêt partisan.
A la vérité, le problème du Burkina Faso est comme un serpent de mer. Depuis une trentaine d’année, personne n’est coupable de rien et personne ne paie pour une faute à l’exception des voleurs de poulets et de chèvres. C’est pourquoi le faux est appelé vrai et le criminel est célébré comme un héros. C’est sous nos cieux qu’on veut même amnistier des gens qui ne sont coupables de rien ! Le mensonge généralisé et l’hypocrisie sont devenus comme une calotte sur le ciel du Burkina Faso. Il ne faut pas se faire des illusions : aucune goutte de paix ni de bénédiction ne peut descendre sur une nation dans ces conditions. C’est encore le summum de la méchanceté lorsque les gens ne s’inquiètent que du sort de la capitale Ouagadougou comme si les autres zones sont sans importance.
C’est très douloureux de perdre ses compatriotes de cette manière. C’est encore plus douloureux de voir une certaine insensibilité à leur égard. Lorsque NAB avait dénoncé une banalisation de la mort au Faso, on l’a traité de tous les noms et pourtant ! Au Faso, 10, 20, 50, 100, 200 personnes perdent la vie, des PDI sont inondés sur leurs sites d’accueil, des populations entières crient FAIM, FAIM, FAIM sans que cela n’ébranle visiblement la nation. Faut-il qu’on ait une connaissance parmi pour ressentir et manifester un sentiment de douleur ? Avons-nous encore une nation ? Sinon comment expliquer qu’au milieu de cris de douleurs qui déchirent l’âme des gens parlent encore intérêt partisan.
A la vérité, le problème du Burkina Faso est comme un serpent de mer. Depuis une trentaine d’année, personne n’est coupable de rien et personne ne paie pour une faute à l’exception des voleurs de poulets et de chèvres. C’est pourquoi le faux est appelé vrai et le criminel est célébré comme un héros. C’est sous nos cieux qu’on veut même amnistier des gens qui ne sont coupables de rien ! Le mensonge généralisé et l’hypocrisie sont devenus comme une calotte sur le ciel du Burkina Faso. Il ne faut pas se faire des illusions : aucune goutte de paix ni de bénédiction ne peut descendre sur une nation dans ces conditions. C’est encore le summum de la méchanceté lorsque les gens ne s’inquiètent que du sort de la capitale Ouagadougou comme si les autres zones sont sans importance.